Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères. Crédit photo : MAP
Le Royaume du Maroc se réjouit de l’annonce d’un accord de trêve pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, jeudi à Rabat.
Le Maroc salue également les efforts de médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis qui ont abouti à cet accord, a déclaré Bourita lors d’une conférence de presse conjointe avec le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Libye, Abdoulaye Bathily, à l’issue de leurs entretiens.
Bourita a souligné que “le Royaume du Maroc salue l’effort important qui a abouti à cet accord qui pourrait constituer un jalon essentiel pour réfléchir à un cessez-le-feu durable et vérifiable”.
“La désescalade, comme souligné par le Roi Mohammed VI à maintes reprises, la dernière en date lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad, est essentielle pour permettre l’acheminement des aides humanitaires et s’inscrire dans un processus à même d’aboutir à un cessez-le-feu durable”, a ajouté le ministre.
“Le Royaume du Maroc souligne que cette trêve permettra essentiellement d’acheminer les aides humanitaires et de faciliter les efforts de secours au profit du peuple palestinien frère”, a-t-il soutenu.
Bourita a fait observer que “la région du Moyen-Orient ne pourra sortir de ces crises successives faute d’une reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant”.
Il a également relevé à cet égard que l’ambition et la volonté du Maroc, pour une sortie de crise dans la région du Moyen-Orient “exige de la communauté internationale de dépasser le stade de la gestion des crises pour passer à l’étape de l’ouverture de nouvelles perspectives afin de parvenir à des solutions radicales aux questions essentielles, à leur tête la jouissance du peuple palestinien de ses droits”.
Bourita a insisté sur “l’impératif de sortir de la logique de la gestion des crises et d’ouvrir des perspectives pour la paix à travers un véritable processus politique aboutissant à la solution à deux Etats, un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Al Qods comme capitale, vivant côte-à-côte avec un Etat israélien”.