La responsable du suivi environnemental et social de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) du Sénégal a informé que sa société met en avant les questions liées aux enjeux sociaux et environnementaux dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’accès universel à l’électricité.
Aby Sonko Guèye a déclaré que la SENELEC, depuis la phase de formulation du projet, a accordé une grande importance aux questions environnementales et sociales. Cela a conduit à l’élaboration d’un cadre de gestion environnementale et sociale qui aborde tous les aspects liés aux enjeux sociaux et environnementaux.
Mme Guèye a également souligné que la Société nationale d’électricité du Sénégal a réalisé une étude d’impact environnemental et social (EIES) ainsi qu’un Plan d’action de réinstallation (PAR).
La responsable du suivi environnemental et social de la Société nationale de l’électricité a participé à une réunion de partage d’informations du Comité régional de développement sur le Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité au Sénégal (PADAES) et le projet régional d’accès à l’électricité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BEST).
Ces deux projets, pilotés par la SENELEC, s’inscrivent dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité de l’Etat du Sénégal, qui vise à ce que tous les Sénégalais aient accès à l’électricité d’ici 2025.
En outre, Aby Sonko Guèye a déclaré : “Nous avons également élaboré un cadre de politique de réinstallation qui tient compte des préoccupations des personnes impactées par nos interventions en termes de déplacements et de réinstallation. Il s’agit d’exigences formulées avec la Banque mondiale.”
Parallèlement, la SENELEC a mis en place des plans pour la mise en œuvre du projet, notamment un plan de mobilisation des travailleurs et un plan de mobilisation des parties prenantes.
En conclusion, la responsable de la SENELEC a souligné que cela permettait d’anticiper les difficultés susceptibles de se poser lors de la mise en œuvre des projets, et que des documents spécifiques étaient en cours d’élaboration pour prendre en compte tous les impacts environnementaux et sociaux.
Moctar FICOU / VivAfrik