Nouvelles Du Monde

Abian a lancé son propre appel “Looking at Basque projects”.

Abian a lancé son propre appel “Looking at Basque projects”.

2023-04-26 17:29:00

Mercredi 26 avril 2023, 16 h 29

En raison de la grave situation de l’audiovisuel, Abia, l’Association des producteurs basques indépendants d’audiovisuel, a annoncé son propre appel à “se concentrer sur les projets basques”, dans une déclaration à l’Assemblée législative basque. En effet, les productions basques et espagnoles sont actuellement en concurrence, comme l’explique l’avocat de l’association Jon Artatxo, et ce n’est pas juste selon Abian, car les ressources financières sont prises en compte dans le classement. “Un projet espagnol est plus facile à obtenir à l’étranger, car seuls quelques opérateurs participent à des projets espagnols” et il a donné RTVE, Mediaset ou Atresmedia comme exemples. “C’est presque impossible pour les Basques d’y entrer, il y a un net déséquilibre.”

L’association souhaitait “baser l’accord sur des données objectives” et présenter les “preuves” issues de leur analyse pour refléter les demandes dans les budgets des années suivantes. Ce n’est pas la première fois qu’Abian fait une demande, puisqu’en octobre et novembre derniers, ils ont rencontré tous les groupes du Parlement pour présenter une proposition de mesures urgentes pour le budget 2023 et les années 2024 et 2025. Puis, parmi plusieurs autres propositions, ils ont également mis sur la table le montant des dotations, en tenant compte des 2,4 millions d’euros actuels. L’association des producteurs propose une augmentation de 570.000 euros pour la première année, de deux millions d’euros pour 2024 et, enfin, de 3,5 millions pour le budget 2025. “Malheureusement, la proposition n’a pas été acceptée et il n’y a pas eu de mise en œuvre”, a résumé Artatxo. Pour cette raison, il a voulu profiter de la comparution pour mettre sur la table l’attribution des pièces, à savoir une augmentation de 2,3 millions d’euros pour 2024 et 3,8 millions pour 2025. Et il leur a demandé une volonté au-delà des mots.

Si l’image présentée ne suffisait pas, selon Artatxo, les fonds 2022 montraient “la vraie image de cette grave situation” et si la situation ne s’inverse pas, ils voient un avenir très sombre. Comme déterminé par la loi sur le cinéma et, plus précisément, la sixième disposition additionnelle de l’article 36 de celle-ci, la communauté autonome avec une langue co-officielle reçoit chaque année un montant proportionnel aux contributions versées l’année précédente, c’est-à-dire qu’elle récompense “l’effort d’investissement” ou, en d’autres termes, “plus il investit d’aide, plus il recevra en retour”.

Le texte mentionné est en vigueur depuis 2008, comme Artatxo l’a rappelé dans le discours, mais la dotation budgétaire a été “abolie” en 2012 et n’a été rétablie qu’en 2021. Ainsi, dans la première période opérationnelle, de 2008 à 2011, “la Catalogne a reçu plus de la moitié du fonds, 52%, et le Pays basque seulement 10%”. De plus, la Galice a acquis 22% et la communauté de Valence 13%.

L’association Abian a prédit que la situation sera encore pire en raison de la distribution des fonds

Cette baisse révèle deux éléments de preuve pour les membres de l’association Abian. D’une part, par rapport aux autres territoires de l’État, la perte des politiques publiques audiovisuelles en basque s’accroît, encore plus en cas de « poids relatif ». D’autre part, et ils ont mis l’accent sur cette seconde, que “cette situation grave va s’aggraver encore plus” au cours de 2023 et dans les années suivantes en raison de la distribution des fonds.

Dans cette situation, toutefois, “il recevra moins si l’aide est réduite ou gelée”. Il a donné l’exemple de la Catalogne, puisque l’investissement réalisé par la Generalitat pour les productions en catalan était de 66% du total, tandis que le gouvernement basque n’a fait que 7,7% pour le basque. “Au Pays basque, le soutien à l’audiovisuel en basque a le moins augmenté”, ont-ils souligné.

La répartition du sac général est également “très représentative” pour l’association, puisqu’en 2021 la production de projets en basque était de 13% (donc 87% de ceux en espagnol) et en 2022 la proportion était de 35% – 65%

Tout cela est représentatif d’Artatxo. “Ces dernières années, surtout depuis 2016, nous recueillons de plus en plus de preuves que le secteur audiovisuel a perdu son train. Si cela a affecté la production, encore plus le Pays basque”, a-t-il rappelé.

Enfin, en réponse aux questions des parlementaires, Artatxo a déclaré que le département de la Culture du gouvernement basque est « sensibilisé », mais que cela ne suffit pas. “Cela doit se refléter dans les budgets. Nous pensions qu’il sortirait l’année dernière et ce n’est pas le cas.” Ainsi, il a terminé la phrase à prendre en compte : « Il faut s’expliquer la prochaine fois, sinon on en a marre.



#Abian #lancé #son #propre #appel #Basque #projects
1682520703

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer contenttts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content “).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

ADVERTISEMENT