La manifestation était organisée par le mouvement PRO, qui n’est pas représenté au Parlement et adopte une position nationaliste, pro-Moscou et anti-occidentale.
L’agence de presse tchèque ČTK a estimé qu’environ 10 000 personnes avaient pris part à la manifestation, contre un événement similaire il y a un an, qui avait eu lieu à une époque de hausse des prix de l’énergie en Europe.
S’adressant aux manifestants sur la place Venceslas à Prague, le leader du PRO, Jindržich Reichl, a déclaré que le Premier ministre tchèque Petr Fiala et son gouvernement étaient “des agents étrangers, des gens qui exécutent les ordres, de simples marionnettes”.
“Et je ne veux plus d’un gouvernement fantoche”, a déclaré Reichl, soulignant que la République tchèque devrait opposer son veto à toute tentative de l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN.
Sous le gouvernement actuel, la République tchèque est un proche allié de l’Ukraine, envoyant des chars, des lance-roquettes, des hélicoptères, des obus d’artillerie et d’autres matériels pour aider les forces ukrainiennes à combattre l’invasion russe.
Reichl a salué la politique nationaliste du Premier ministre hongrois Viktor Orbán comme un modèle et a appelé à une alliance des pays d’Europe centrale pour affronter Bruxelles.
Il a également exprimé son soutien à l’ancien Premier ministre slovaque, Robert Fico, qui a adopté une position fortement anti-occidentale avant les élections du 30 septembre.
