2023-11-28 20:24:43
Le SPD n’est plus que la quatrième force derrière les Verts
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Dans une récente enquête Forsa, le SPD a perdu un point de pourcentage par rapport à la semaine dernière et est ainsi à la traîne des Verts. Et le chancelier Olaf Scholz perd la préférence du chancelier.
DSelon un récent sondage, le SPD n’est désormais que le quatrième parti au niveau fédéral avec 14 pour cent. Comme du RTL/ntv « Baromètre des tendances » publié mardi montre que les Verts ont gagné un point de pourcentage par rapport à la semaine précédente. Avec 15 pour cent, ils devancent désormais le SPD. L’AfD dispose toujours de 21 pour cent, l’Union de 30 pour cent.
Le FDP reste à cinq pour cent, la gauche gagne un point et se retrouve à quatre pour cent. Les électeurs libres tombent à nouveau en dessous de trois pour cent.
En ce qui concerne la préférence du chancelier, le chancelier Olaf Scholz (SPD) perd par rapport à la semaine précédente. S’ils pouvaient élire le chancelier directement, à l’instar du ministre fédéral de l’Économie Robert Habeck (Verts) et du leader de la CDU Friedrich Merz, 17 pour cent choisiraient Scholz, soit deux points de pourcentage de moins que la semaine précédente. Merz voterait pour 21 pour cent et Habeck pour 19 pour cent. Les deux gagnent chacun un point de pourcentage.
Dans une constellation avec la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock (Verts), Scholz obtiendrait 19 pour cent, soit trois points de pourcentage de moins que la semaine précédente. 25 pour cent choisiraient Merz, 17 pour cent choisiraient Baerbock – soit une augmentation d’un point de pourcentage pour les deux.
Les participants à l’enquête ont également été interrogés sur leur point de vue sur le débat budgétaire. Selon un arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale, il manquera environ 60 milliards d’euros au budget fédéral pour les années à venir. Lorsqu’on leur demande comment combler le déficit budgétaire, près de la moitié (46 pour cent) sont favorables à des coupes budgétaires ou à l’abandon de projets précédemment planifiés.
Environ un tiers (34 %) pensent que le gouvernement fédéral devrait s’endetter ; huit pour cent sont favorables à une augmentation des impôts. Douze pour cent n’ont pas la confiance nécessaire pour se prononcer sur cette question.
Selon l’enquête, c’est dans le budget que les prestations sociales seront le plus susceptibles d’être réduites : 19 pour cent y sont favorables. Les subventions à l’économie suivent à hauteur de douze pour cent. Toutefois, seuls quatre pour cent sont favorables à une réduction des investissements dans les infrastructures.
Plus de la moitié des personnes interrogées – 53 pour cent – craignent que la crise budgétaire actuelle ait des conséquences négatives sur leur propre situation financière. Toutefois, 43 pour cent pensent qu’il n’y aura pas de conséquences sur leur propre situation.
Seuls neuf pour cent considèrent que la principale responsabilité de la décision sur un budget anticonstitutionnel pour 2021 revient à Scholz seul, sept pour cent à Habeck et onze pour cent au ministre des Finances Christian Lindner (FDP). La grande majorité des 65 pour cent estiment que les trois ont une responsabilité égale.
Du 21 au 27 novembre, l’Institut Forsa a interrogé 2 500 personnes sur leurs préférences en matière de parti et de chancelier. La tolérance d’erreur est de plus/moins 2,5 points de pourcentage. 1 009 personnes ont participé à l’enquête auprès des ménages les 24 et 27 novembre. La marge d’erreur ici est de plus/moins trois points de pourcentage.
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