Hind Obad, âgée de 32 ans, est née au Maroc mais a passé la majeure partie de sa vie en France. Ses parents parlaient peu l’arabe à la maison, elle ne l’utilisait que pour communiquer avec sa grand-mère. Étant plus jeune, elle avait un complexe lorsqu’elle essayait de parler marocain, car sa famille se moquait d’elle lorsqu’elle parlait mal. Cela ne lui donnait pas envie de pratiquer la langue. Aujourd’hui, elle avoue parler « très mal » sa langue maternelle avec un accent francophone humiliant. Elle a donc décidé de s’inscrire à des cours d’arabe littéraire l’année dernière pour se réapproprier sa langue. Malgré un arrêt après six mois, elle souhaite continuer à apprendre car elle a déjà acquis une bonne base. Hind garde toujours son petit cahier d’apprentissage chez elle, « L’arabe en 5 minutes par jour ». À l’âge adulte, elle aspire à poursuivre ses efforts pour conserver et améliorer sa langue maternelle à l’oral, ce qui est essentiel pour se définir dans son identité.
Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf
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