La principale cause de l’accélération de l’inflation est principalement la forte augmentation du prix de l’énergie.
Par rapport au mois d’août, le taux d’inflation est supérieur de neuf dixièmes de point de pourcentage et a également dépassé les attentes des analystes, qui tablaient sur sa croissance à 9,7%. Les données pour l’ensemble de l’Union européenne ne fournissent pas une estimation rapide.
En septembre dernier, alors que la reprise post-pandémique et la crise énergétique ne se reflétaient pas encore dans l’économie, le taux d’inflation était de 3,4 %.
Les prix de l’énergie au neuvième mois de cette année ont augmenté de 40,8%, ce qui représente une accélération par rapport au chiffre d’août de 38,6%.
La hausse des prix des produits alimentaires, de l’alcool et du tabac est également plus rapide, dont les prix ont augmenté de 11,8%, alors qu’en août, ils étaient de 10,6%.
Les prix des biens industriels hors énergie ont augmenté de 5,6% en septembre et les prix des services de 4,3%, dépassant également dans les deux cas la croissance d’août.
Selon l’estimation d’aujourd’hui, les trois pays baltes menés par l’Estonie avaient les valeurs d’inflation les plus élevées (24,2%). En Slovaquie, la croissance des prix s’est accélérée à 13,6 %, en Allemagne à 10,9 %. Le plus bas a été enregistré en France, où l’inflation est tombée à 6,2 %.
L’inflation en Allemagne a atteint 10% en glissement annuel
Économique
L’inflation de la zone euro est bien supérieure à l’objectif de 2 % de la Banque centrale européenne (BCE).
Cette année, pour la première fois depuis 2011, cette année, en réponse à la forte hausse des prix à la consommation, elle a augmenté les taux d’intérêt de base. En septembre, elle a relevé le taux d’intérêt d’un pourcentage sans précédent de 0,75 point de pourcentage à 1,25 %.