“Si tu parles de moi dans le journal, inutile d’écrire que je m’appelle Serge Agard. Pour tout le monde, je suis Kakou.” C’était il y a trois ans à l’occasion de l’évocation du commerce le plus ancien du village, le café où Kakou avait succédé à sa grand-mère Marie-Louise après son service militaire. Pour fêter ses 40 ans d’activité, les invités étaient nombreux, à commencer par les jeunes du rugby de Monclar-de-Quercy, chez lui comme chez eux lors des soirées d’après-match, pour eux il privatisait le bistrot. Il y avait des clients et fournisseurs mais aussi les membres de l’association stéphanoise de boules dont il a été le président pendant 17 ans et qui portent toujours ses couleurs. Il avait le sens de la fête, généreux et attentif à chacun. Dans son café, pas d’écran high-tech ni de pari en ligne pour refaire le monde au fil de l’actualité de La Dépêche. Un temps que l’on a espéré immuable même lorsque la maladie s’est installée. Aujourd’hui “ses petits” de l’Avenir Monclarais sont orphelins, le cochonnet est triste et le village a perdu son café, dernier lieu de convivialité. On parlera de lui encore longtemps, pour ceux qui ont eu la chance de le connaître il restera Kakou, une personnalité stéphanoise attachante. Kakou était aussi un papa fier de ses enfants Sylvain, Romane et Pierre et le mari de Florence qui sont aujourd’hui dans la peine. Un rendez-vous est fixé demain lundi 22 août à 14 heures au café Kakou pour accompagner Serge jusqu’au crématorium de Montauban où la cérémonie civile aura lieu à 15 h 15.
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