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La scientifique Fabienne Naber sur l’influence du stress sur le cerveau du bébé

La scientifique Fabienne Naber sur l’influence du stress sur le cerveau du bébé

Dans cet épisode de KinderopvangTotaal, le podcast, la chercheuse scientifique Fabienne Naber parle de l’effet du stress sur le cerveau du bébé. Comment le (trop) stress affecte-t-il le développement des jeunes enfants ? Et comment pouvez-vous, en tant que soignant (professionnel) ou parent, réguler ce stress ?

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dr. Fabienne Naber

Stress : nous en vivons tous de temps en temps. L’un dans une moindre mesure et l’autre dans une plus grande mesure. Nous avons naturellement besoin de stress, de concentration, de survie dans des situations excitantes. «Mais dans la société d’aujourd’hui, nous avons souvent un stress à long terme; stress sur lequel nous n’avons souvent aucun contrôle. Cela signifie que nous sommes stressés depuis si longtemps que nous pouvons aussi en tomber malades”, explique le Dr Fabienne Naber dans cet épisode de podcast sur l’influence du stress sur le cerveau du bébé.

Les 1000 premiers jours

Mais la base de la façon dont nous apprenons à gérer le stress à l’âge adulte est posée dans l’enfance. Dans le podcast, Fabienne évoque les 1000 premiers jours. « Quand vous voyez ce qui se passe dans ce cerveau pendant ces mille premiers jours, c’est vraiment fascinant ! Pendant cette période, un plan est fait pour fonctionner dans le reste de votre vie. L’influence du stress externe sur le développement du cerveau, mais aussi la façon dont vous réagissez ensuite au stress pour le reste de votre vie.

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«Moins un enfant est stressé au cours de la première période, mieux ce système de rétroaction peut se développer. Pour pouvoir développer cela correctement, il est nécessaire qu’il y ait peu de stress de l’environnement. Parce que : plus un enfant est calme, plus le système de rétroaction peut se développer.

Le taux de survie stagne le développement

Si un enfant est en mode survie en raison de beaucoup de stress, cela a des conséquences sur le développement (du cerveau). Fabienne : « Tout en termes de développement est alors réduit au minimum. Le développement est là, mais il n’est pas optimal. Vous avez développé une stratégie d’adaptation au stress, mais elle n’est pas optimale.

faites une différence

Heureusement, en tant que professionnel de la pédagogie, vous pouvez vraiment faire la différence en étant là pour un enfant, en réagissant avec sensibilité et réactivité, en suivant l’enfant dans ce dont il a besoin. Fabienne explique : « Si un enfant a remarqué dans la première année et demie de sa vie qu’il y a des gens pour lui, qui s’occupent de lui et répondent aux signaux, un enfant éprouve peu de stress. Cela permet au cerveau et au système de stress de se développer de manière optimale. Un enfant devient plus résilient et peut mieux gérer le stress pour le reste de sa vie.

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“Cela ne signifie pas que tous ceux qui ont maintenant des problèmes mentaux ont connu du stress dans le passé. Le niveau de stress auquel nous sommes tous soumis actuellement n’est pas physiologiquement résistant. Mais vous avez une longueur d’avance si vous vous êtes beaucoup reposé et détendu au cours de ces dix-huit premiers mois.

Détendu

“Le plus important est que les parents/tuteurs soient détendus”, explique Fabienne. “Plus vous êtes détendu, plus il vous est facile de répondre aux signaux d’un enfant. Un enfant a aussi besoin d’un adulte pour réguler son stress. Comment ça marche exactement, explique Fabienne dans le podcast :

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