2024-04-22 21:00:00
La planète contre le plastique. C’est la devise qui définit le Jour de la Terre 2024, ainsi que l’objectif de réduire la production de tous les plastiques de 60 % d’ici 2040. C’est un objectif ambitieux, certes, mais nécessaire : les plastiques ont complètement envahi nos océans, nos rivières, nos sols et même l’air que nous respirons. Mais la bonne nouvelle est que nous ne sommes pas sans défense face à ce problème et, des initiatives communautaires aux avancées technologiques de pointe, il existe une série de mesures efforts en cours cette promesse de faire la différence et de lutter pour débarrasser la planète de l’invasion plastique dont elle souffre.
LE NETTOYAGE DE L’OCÉAN
The Ocean Cleanup est une fondation pionnière créée en 2013, dont la mission principale est de développer des technologies avancées pour extraire les déchets plastiques des océans et ainsi prévenir la pollution de l’eau. Plus précisément, une méthode innovante à grande échelle de systèmes flottants stabilisés et d’écrans sous-marins attire beaucoup d’attention, avec laquelle ils visent à nettoyer jusqu’à 50 % des déchets de l’île à déchets du Pacifique en seulement 5 ans.
En plus de son approche technologique signature, The Ocean Cleanup réalise également recherches et expéditions étudier la répartition et la concentration des déchets plastiques dans les océans. Grâce à des initiatives telles que la Mega Expedition ou l’Air Expedition, l’organisation a réussi à collecter des données très précieuses sur la pollution plastique. En plus de cela, The Ocean Cleanup a développé un application mobile appelé Visual Survey, qui permet à toute personne à bord d’un navire de fournir des données sur l’emplacement et la quantité de déchets solides trouvés, fournissant ainsi des informations cruciales pour la prise de décision et la planification des opérations de nettoyage.
The Ocean Cleanup dans le cadre d’une de ses missions de nettoyage des océans.
#NUDALAFRUTA
Vous avez sûrement entendu parler de l’initiative #DesnudaLaFruta, qui met sur la table le utilisation excessive et inutile de plastiques dans les emballages de fruits, légumes et légumes verts. Le déclencheur de la campagne sur les réseaux sociaux a été une photo montrant un plateau en polystyrène rempli de segments de mandarine, parfaitement pelés et disposés, et recouverts d’une couche de film transparent. La photo a rapidement fait le tour du monde : pourquoi la coque naturelle de la mandarine, parfaitement sûre et biodégradable, est-elle remplacée par des matières plastiques artificielles anti-écologiques et n’offrant aucun avantage en termes de sécurité ou d’hygiène ?
L’initiative vise ainsi à sensibiliser et à dénoncer l’utilisation aveugle des plastiques dans les emballages alimentaires, tout en promouvant l’idée que le meilleur contenant pour les fruits est leur propre peau. En tant que mouvement citoyen, c’est un projet qui invite chacun à participer, en partageant sur les réseaux des photos de produits inutilement emballés, en encourageant les autres utilisateurs du réseau à refléter sur les pratiques abusives, promouvant un changement vers des habitudes de consommation plus conscientes et responsables qui contribuent à réduire l’empreinte écologique.
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BIOPLASTIQUES ET MATÉRIAUX ALTERNATIFS
En termes d’alternatives durables à l’utilisation des plastiques, les bioplastiques constituent l’une des options les plus pertinentes et prometteuses. Ce sont des polymères fabriqués à partir de matériaux biodégradables ou renouvelables, comme l’amidon de maïs, l’acide polylactique, les polyhydroxyalcanoates (PHA) ou encore les matières organiques, par opposition aux plastiques classiques issus du pétrole. Ces nouveaux bioplastiques réduisent la dépendance aux déchets fossiles, générant beaucoup moins de déchets et constituant une option plus conviviale et plus respectueuse de l’environnement.
En plus de leur durabilité, ce sont des matériaux qui offrent également plusieurs avantages supplémentaires, tels que biocompatibilitéla transparencela perméabilité à l’oxygène plus faiblela barrière aux arômes et aux saveurs o à Résistance à la chaleur. En termes d’applications, ces plastiques alternatifs ont trouvé un large spectre d’utilisations, allant de la sphère domestique avec la fabrication de sacs réutilisables ou d’ustensiles de cuisine jetables, à l’industrie alimentaire avec des emballages bioplastiques qui prolongent la durée de vie des produits, ou à l’automobile. secteur avec la fabrication de pièces intérieures et de composants automobiles plus légers.
ENZYMES DÉVORANTES DE PLASTIQUES
L’un des projets les plus curieux et innovants dans la lutte contre le plastique est peut-être le développement d’enzymes mangeuses de plastique, une solution dérivée d’une bactérie qui a la capacité de décomposer la molécule de téréphtalate polyéthylène (PET). Des chercheurs de l’Université de Portsmouth au Royaume-Uni et du Département de l’énergie des États-Unis ont modifié l’enzyme, améliorant ainsi son efficacité pour décomposer le plastique encore plus rapidement que l’organisme unicellulaire d’origine : l’enzyme mutante peut le faire en quelques jours. .
Actuellement, différentes applications sont explorées pour ces enzymes, comme leur transplantation dans des bactéries extrémophiles qui Ils peuvent survivre à des températures supérieures à 70ºC, où le PET devient visqueux, accélérant sa décomposition. Une autre option consiste à utiliser ces enzymes pour transformer le PET en polymères biodégradables comme le PHA ou le PHB, offrant un espoir très innovant dans la lutte contre la pollution plastique.
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REQUIN DÉCHET
Enfin, pour clôturer la liste, une initiative très marquante menée par la société néerlandaise RanMarine Technology : un drone de nettoyage aquatique. Il s’agit d’un robot autonome d’environ 1,5 mètre qui se déplace silencieusement dans l’eau, ramasser des débris flottants pendant son chemin. Il est équipé de capteurs de navigation avancés, ce qui lui permet de détecter et d’éviter les obstacles, de collecter des données sur la qualité de l’eau et d’utiliser des algorithmes de navigation intelligents pour couvrir efficacement de vastes zones d’eau.
Les bénéfices de ce projet sont multiples. Tout d’abord, WasteShark joue un rôle très important dans le protection de la vie aquatique, et cela aide à éliminer les débris flottants tels que les plastiques et les mousses qui peuvent constituer une menace pour les poissons ou les oiseaux. Deuxièmement, en collectant et en éliminant ces déchets, vous contribuez à améliorer la qualité de l’eau, réduisant la présence de contaminants et empêchant la propagation de maladies liées à la toxicité de la ressource. Enfin, ce drone aide préserver les écosystèmes zones côtières, en collaborant en priorité à la prévention de l’accumulation de déchets et au maintien de leur équilibre écologique.
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