Des risques de troubles à l’ordre public sont mentionnés à Gap (Hautes-Alpes), Rennes (Ille-et-Vilaine), Lille (Nord), Dijon (Côte-d’Or), Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), Angers (Maine-et-Loire), Caen (Calvados), Angoulême (Charente), Tulle (Corrèze), Toulouse (Haute-Garonne), Grenoble (Isère), Bordeaux (14h place Pey Berland), Saint-Étienne (Loire), Le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Pau (à 10h30 place Laherrere) et Villeurbanne (Rhône).
Dans la région, d’autres rassemblements sont prévus à Agen, (10h place Jasmin), à Périgueux (10h30 devant le palais de justice), Mont-de-Marsan (10h30 place St Roch), à La Rochelle (14h30 place du 14 juillet à Villeneuve-les-Salines), à Saintes (10h30 devant le palais de justice), à Bayonne (10h30 devant la sous-préfecture) et à Angoulême (10h devant la mairie).
Affrontements à craindre
Le renseignement territorial évoque également des risques de troubles à Nice (Alpes-Maritimes), où un rassemblement antidrogue à proximité de la marche unitaire est organisé par l’ultra-droite. Des affrontements sont ainsi à craindre avec l’ultra-gauche, précise la note.
Le ministère de l’Intérieur a mobilisé pour cette journée – marquée également par la présence du pape François à Marseille, après une visite d’État de trois jours du roi Charles III et de la reine Camilla – entre 130 et 135 unités de force mobile, soit au total 30 000 policiers et gendarmes.
A Paris, « un peu plus de 1 000 policiers seront mobilisés », a dit le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, samedi matin sur FranceInfo.
« Injure publique »
Gérald Darmanin a adressé vendredi une lettre de soutien aux policiers et gendarmes et envoyé un télégramme aux préfets, les appelant à « faire preuve d’une vigilance particulière concernant ces rassemblements », de prendre un arrêté d’interdiction si nécessaire et de signaler les messages « porteurs de slogans insultants et outrageants à l’endroit des institutions de la République, de la police et de la gendarmerie susceptibles de tomber sous le coup de la loi ».
Vendredi la préfecture de la Vienne a saisi le procureur de Poitiers pour « injure publique » pour une affiche annonçant une manifestation contre les violences policières qui associait une croix gammée au logo de la police nationale.
2023-09-23 09:51:29
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