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14 pays s’opposent à la pause humanitaire à Gaza, à part les États-Unis et Israël. Qui d’autre ?

TEMPO.CO, DjakartaIsraël et les états-unis d’Amérique dont 14 pays rejetant le plan de cessez-le-feu informel ou trêve proposé par la Jordanie lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 27 octobre 2023, pour résoudre les problèmes humanitaires en Gaza à la suite de l’attaque israélienne.

Autant 120 membres, dont l’Indonésie, l’ont soutenu, 45 pays se sont abstenus et 14 pays s’y sont opposés. Le projet a été adopté sous forme de résolution car il a été soutenu par les 2/3 des membres PBB.

Les quatorze pays qui ont rejeté le projet étaient Israël et ses principaux alliés, les États-Unis, l’Autriche, la Croatie et la République tchèque, ainsi que 9 autres pays à savoir les Fidji, le Guatemala, la Hongrie, les Îles Marshall, la Micronésie, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay et Tonga.

Parallèlement, un certain nombre de pays occidentaux, comme les Pays-Bas, l’Angleterre, la Pologne et le Danemark, ainsi que l’Australie, ont choisi de s’abstenir.

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Résultats du vote sur le projet de résolution de cessez-le-feu à Gaza lors de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 27 octobre 2023. (ONU)

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Dans Indonésien, tmains et cessez-le-feu traduit par trêve. Trêve plutôt une trêve informelle qui ne lie pas les parties en conflit, bien au contraire cessez-le-feu est une trêve convenue par les parties en conflit, elles sont donc tenues de la respecter.

Avant le vote sur la résolution sur la pause humanitaire à Gaza, la Jordanie, qui a soumis la résolution, a affiné son projet initial afin qu’il puisse être soutenu par les 2/3 du total des membres de l’Assemblée générale des Nations Unies. L’astuce est de changer l’appel “cessez-le-feu” avec “trêve humanitaire» (pause humanitaire) en cours.

La Jordanie a également ajouté la phrase “la libération des Israéliens et des étrangers détenus par le Hamas doit être effectuée sans conditions”.

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Toutefois, le Canada considère que les mesures prises par la Jordanie sont insuffisantes, car le Hamas n’est pas mentionné nommément.

Le projet jordanien ne fait pas non plus référence aux Israéliens détenus par le Hamas comme des « otages », mais utilise plutôt l’expression « ils sont détenus illégalement comme prisonniers ».

Le Canada, tout comme les États-Unis, considère que la réticence à mentionner le nom du Hamas revient à magnifier le Hamas.

Le Canada a par la suite modifié le projet de la Jordanie pour inclure le nom Hamas et désigner les personnes détenues par le Hamas comme otages.

La version canadienne du projet de résolution a été appuyée par 88 pays, mais 55 pays s’y sont opposés, dont l’Indonésie, tandis que 23 autres se sont abstenus.

Parce que les dispositions de l’Assemblée générale des Nations Unies exigent que les deux tiers du total des membres soutiennent un projet de résolution pour qu’il soit adopté comme résolution, le projet du Canada n’a pas réussi à devenir une résolution.

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Les membres de l’Assemblée générale ont dû choisir entre soutenir le projet jordanien appelant à une pause humanitaire sans mentionner le Hamas nommément, ou s’opposer à ce projet, ou s’abstenir. Ce projet a finalement été accepté sous forme de résolution.

ENTRE | Reuters

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2023-10-29 15:59:08
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