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Une étude relie l’augmentation des scores du syndrome métabolique à un risque accru de cancer

Une étude relie l’augmentation des scores du syndrome métabolique à un risque accru de cancer

Une étude récente dans la revue Cancer étudie l’association entre les trajectoires des scores du syndrome métabolique (MetS) et les risques de cancer à l’aide d’une cohorte prospective à grande échelle.

Étude: L’association du syndrome métabolique évalue les schémas de trajectoire avec le risque de tous les types de cancer. Crédit d’image : Sebastian Kaulitzki/Shutterstock.com

Quel est l’impact du MetS sur la santé ?

Le MetS est associé à de multiples affections qui coexistent et augmentent le risque de diabète de type 2, d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque. Certaines des conditions associées au MetS comprennent un excès de graisse corporelle autour de la taille, une pression artérielle élevée, un cholestérol et des triglycérides (TG) anormaux et un taux de sucre dans le sang élevé.

Récemment, plusieurs études ont mis en évidence l’association entre le MetS et un risque accru de développer différents types de cancer, tels que le cancer du côlon, du sein et du foie. Bien que certains facteurs, tels que la résistance à l’insuline, l’inflammation chronique et l’altération des niveaux hormonaux qui augmentent le risque de MetS et de cancer, aient été identifiés, le mécanisme exact responsable de cette association reste insaisissable.

Des études antérieures ont montré que la gravité du MetS peut varier, ce qui détermine l’état métaboliquement sain ou malsain des individus. En raison de cet état dynamique, il est difficile d’évaluer la progression du MetS sur la base d’une seule mesure.

L’analyse des trajectoires du MetS est un outil émergent pour étudier l’épidémiologie, mieux comprendre la progression de la maladie et identifier ses facteurs déterminants sous-jacents. Cette analyse de trajectoire permet d’identifier les modèles et les changements précis dans les niveaux de sucre dans le sang, la pression artérielle, le tour de taille (WC) et les profils lipidiques liés à la manifestation de la maladie.

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À propos de l’étude

L’étude de cohorte prospective actuelle a débuté en juin 2006 et a été menée à Tangshan, en Chine. Au total, 101 510 employés du groupe Kailuan ont été recrutés, dont 81 110 hommes et 20 400 femmes.

Tous les participants ont subi des examens cliniques initiaux, des évaluations par questionnaire et des tests de laboratoire. Entre 2006 et 2010, trois études de suivi ont été menées pour construire des parcours menant à un diplôme MetS.

Au total, 59 927 participants ont terminé les études initiales et de suivi. Les personnes ayant des antécédents de cancer ou des données manquantes ont été exclues, ce qui a conduit à un total de 44 115 participants pris en compte pour l’évaluation finale. Le WC, la tension artérielle, la glycémie, la TG, le cholestérol total (TC), l’alanine aminotransférase (ALT), la protéine C-réactive (CRP) et les niveaux de créatinine ont été évalués.

Résultats de l’étude

Environ 11 % de la cohorte ont constamment maintenu des scores MetS faibles, ce qui reflétait une tendance faible-stable, 40,8 % ont présenté des scores MetS constants modérés à faibles, ou une tendance modérée-faible, et 41,5 % ont maintenu des scores MetS modérés à élevés ou un score MetS modéré. modèle haut. Environ 7 % des participants présentaient des scores MetS qui augmentaient avec le temps, ce qui était décrit comme une tendance à la hausse élevée.

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Contrairement au modèle de trajectoire du score MetS faiblement stable, une corrélation positive entre le modèle de trajectoire du score MetS à augmentation élevée et les risques de tous les types de cancer, y compris les cancers du sein, du foie, colorectal, de l’endomètre et du rein, a été observée. Les personnes présentant des scores MetS élevés et une inflammation chronique étaient associées à un risque plus élevé de cancer du sein, du foie, colorectal et de l’endomètre. Cependant, le risque de cancer du rein était plus important chez les personnes atteintes de MetS sans inflammation chronique. Il est important de noter que ces résultats ont été davantage validés par des analyses de sensibilité et de risques concurrents.

L’obésité est une composante importante du MetS, intrinsèquement associée à l’incidence des cancers du pancréas, colorectal et gastro-œsophagien. À ce jour, le lien entre la dyslipidémie et le risque de cancer reste flou.

Les personnes présentant une inflammation chronique concomitante estimée par les taux de CRP et les scores MetS constamment élevés étaient associées au risque le plus élevé de cancer du côlon, du foie et du sein. Cette découverte concorde avec les études précédentes rapportant une association entre le MetS, l’inflammation et un risque accru de cancer du foie.

Limites de l’étude

La présente étude présente certaines limites, notamment le manque d’informations détaillées sur d’autres facteurs liés au cancer, tels que les habitudes alimentaires, Helicobacter pylori infection pour le cancer de l’estomac et infection par le virus de l’hépatite C pour le cancer du foie.

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Une autre limite est que tous les participants à l’étude appartenaient à la communauté Kailuan, limitant ainsi la généralisabilité des résultats de l’étude. Étant donné que la communauté industrielle de Kailuan est dominée par une main-d’œuvre masculine, un déséquilibre entre les sexes a été observé dans la cohorte étudiée.

Conclusions

Les résultats de l’étude mettent en valeur l’importance des trajectoires hétérogènes du score MetS pour déterminer le risque global de cancer. Les personnes souffrant d’inflammation chronique courent un risque plus élevé de développer différents types de tumeurs.

L’étude actuelle met l’accent sur l’importance de l’intervention et du contrôle à long terme du MetS dans la prévention de l’incidence du cancer. De futures études sont nécessaires pour mieux comprendre si des facteurs métaboliques modifiables peuvent atténuer les risques de cancer ultérieurs.

Notamment, l’évaluation CRP du diagnostic MetS pourrait identifier efficacement les personnes présentant un risque plus élevé de cancer. Cette approche peut faciliter un diagnostic précoce et prévenir différents types de cancer.

Référence du journal :

  • Deng, L., Liu, T., Liu, C., et coll. (2024) L’association du syndrome métabolique évalue les schémas de trajectoire avec le risque de tous les types de cancer. Cancer. est ce que je:10.1002/cncr.35235

2024-03-13 04:46:00
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