Nouvelles Du Monde

Un employé de l’État mis à pied pour son implication au sein du PQ.

Un fonctionnaire suspendu en raison de son rôle dans le Parti Québécois (PQ) est un sujet brûlant d’actualité ces derniers temps. La suspension a suscité de nombreuses réactions de la part du public et des politiciens, certains critiquant la décision tandis que d’autres la soutenaient. Dans cet article, nous allons examiner en détail les circonstances entourant la suspension, les raisons pour lesquelles elle a été prise et les implications potentielles pour l’avenir du fonctionnaire et de la fonction publique en général.


Le gouvernement québécois fait face à une polémique liée à la liberté d’expression des fonctionnaires, suite à la suspension sans solde de Stephan Fogaing, porte-parole sectoriel du Parti Québécois pour la Diversité, la Métropole et les Transports. Le ministère de l’Économie et de l’Énergie a pris cette décision au motif que l’implication du fonctionnaire dans un parti politique pourrait mettre en danger la neutralité du secteur public. Depuis la suspension de Stephan Fogaing, le fonctionnaire se consacre uniquement aux dossiers relatifs à la Diversité et la Citoyenneté.

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Stephan Fogaing est conseiller en développement industriel pour le secteur aérospatial au ministère de Pierre Fitzgibbon. L’avis favorable de ses supérieurs pour sa fonction bénévole auprès du PQ avait pourtant déjà été obtenu. Le fonctionnaire s’insurge contre les menaces graves de congédiement formulées par son employeur si ce dernier n’abdique pas ses droits fondamentaux, notamment sa liberté d’expression et d’implication politique, même si la loi l’autorise.

Paul St-Pierre Plamondon, le chef du Parti Québécois, évoque une possible intervention politique de la part du gouvernement en la matière. En effet, il estime que le cas de Stephan Fogaing est une manière de limiter les capacités du parti à faire une place aux membres de la fonction publique, en respectant les règles évidemment. Le leader souverainiste s’inquiète de cette posture, rappelant que la loi permet aux fonctionnaires d’être membres d’un parti politique, d’assister à une réunion politique, de verser une contribution financière ou d’être candidats à une élection. De plus, après une défaite électorale, le fonctionnaire est réintégré dans son emploi.

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Stephan Fogaing affirme sa conviction à faire valoir son droit de s’impliquer en politique en respectant la loi et les règlements. Le fonctionnaire estime que l’implication politique doit être valorisée, surtout dans une période où l’abstention électorale est forte. Il entend défendre ses droits fondamentaux en faisant valoir la cause plus grande que sa personne.

Le cabinet de Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Énergie, précise que la gestion de la suspension de Stephan Fogaing est de la compétence du ministère. Pour l’heure, ni le ministère ni le cabinet du ministre Fitzgibbon ne lui ont fourni les arguments juridiques pour justifier une telle décision. Le Parti Québécois a obtenu une opinion juridique concernant la situation de Stephan Fogaing.

Cette situation pose la question de la liberté d’expression des fonctionnaires. Si l’on contraint dorénavant tous les fonctionnaires au mutisme, au gré de la volonté des hauts fonctionnaires ou de la volonté du bureau de M. Fitzgibbon, cette posture a des conséquences graves sur le plan de la démocratie. Le Parti Québécois encourage les citoyens qui ont des informations à nous communiquer à propos de cette histoire ou un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs à nous écrire ou à nous appeler directement.

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