A titre d’exemple pour l’ensemble du royaume insulaire, une attention particulière est portée aux soins de santé de la population. La préfecture montagneuse se vante que ses habitants mangent chaque jour beaucoup plus de légumes que la moyenne nationale. Selon la devise “mieux vaut prévenir que traiter”, des médecins et des infirmières ont commencé à être envoyés dans les villages pour des examens réguliers peu après la Seconde Guerre mondiale, explique Shusuke Natsukawa, directeur honoraire de l’hôpital central de Saku à Nagano. Aujourd’hui, ces enquêtes de groupe sont courantes dans les entreprises et les communautés à travers le Japon.
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Sur une colline boisée voisine, Satoko Fujioka gère un établissement médical innovant qui, en coopération avec l’hôpital de Natsukawa, organise des visites à domicile et offre en même temps aux petits et aux grands un espace communautaire créatif. Entourés de livres, d’instruments de musique et de jouets, des professionnels s’occupent des enfants handicapés dans la confortable maison en bois, tandis que des femmes âgées cuisinent bénévolement pour leurs voisins. “Un endroit avec une clinique et une grande cuisine”, Fujioka décrit son “hotch lodge” avec un sourire.
