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Travail des enfants: l’histoire d’une controverse à l’UQAM… en petit.

Le travail des enfants est un sujet qui suscite de nombreuses controverses dans le monde entier. Et l’UQAM, l’une des plus grandes universités de Montréal, n’est pas épargnée par ce débat. En effet, la question de savoir si les travaux étudiants non rémunérés devraient être considérés comme du travail des enfants a suscité un vif débat au sein de la communauté universitaire. Dans cet article, nous allons retracer l’histoire de cette controverse à l’UQAM et explorer les différents arguments avancés par les parties prenantes.


Stéphane Pallage, l’un des trois candidats au poste de recteur de l’Université du Québec à Montréal, a-t-il véritablement défendu les “pires formes” de travail des enfants dans un article scientifique de 2005 ? Cette question a été évoquée dans le cadre de l’élection et a suscité de vives réactions. Dans un contexte où la rareté de la main-d’œuvre encourage le travail des adolescents au Québec, la question est particulièrement pertinente.

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Le nombre de lésions professionnelles chez les jeunes employés a augmenté ces dernières années, ce qui a poussé le ministre Jean Boulet à proposer un projet de loi visant à instaurer un âge minimal de 14 ans pour travailler, avec peu d’exceptions, et une limite de 17 heures de travail par semaine. Dans ce contexte, les propos tenus par Stéphane Pallage dans l’article de 2005 sont surprenants et choquants pour certains.

Cet article, publié dans la prestigieuse revue économique, est très technique et se concentre sur le travail des enfants dans les pays pauvres. Les auteurs y affirment que “les formes nuisibles de travail des enfants ont un rôle économique”, citant des exemples tels que le trafic de drogue, la pêche en eau profonde, la prostitution et les activités pornographiques. Cette affirmation peut sembler difficile à comprendre et surtout à accepter.

Interrogé sur ses propos, Stéphane Pallage a affirmé qu’il fallait comprendre le contexte économique et social des pays en voie de développement pour mieux appréhender cette question. En effet, dans ces pays, le travail des enfants est souvent lié à l’extrême pauvreté dans laquelle les familles se retrouvent. Même les parents les plus altruistes finissent par accepter que leurs enfants se livrent à des activités dangereuses.

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Selon Stéphane Pallage, interdire ces activités ne réglerait pas vraiment le problème, car cela ne ferait que le déplacer. Il estime qu’il est nécessaire de comprendre le rôle économique du travail des enfants pour pouvoir l’éliminer de manière efficace. Dans les conclusions de l’article, il propose des mesures visant à saper les bénéfices économiques du travail des enfants, telles qu’un programme de “nourriture contre éducation”.

Ces propos ont déjà créé la polémique par le passé et ont été rappelés lors de l’élection de Stéphane Pallage au poste de recteur de l’Université du Luxembourg en 2017. Cependant, cela n’a pas empêché sa nomination et il assure avoir été un excellent recteur.

Malgré les explications données par Stéphane Pallage, ses propos restent troublants et suscitent légitimement l’inquiétude. La question du travail des enfants doit être abordée avec la plus grande prudence et sensibilité, en gardant à l’esprit les risques encourus par les enfants. Il est nécessaire de trouver des solutions pour éliminer le travail des enfants de manière durable, sans compromettre leur santé et leur sécurité.

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