Point sur la situation à midi
Le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a annoncé dimanche la mort de plusieurs dizaines de membres du Hamas, dont le chef adjoint de leur “réseau de tirs de roquettes”, suite à l’intensification des bombardements dans la bande de Gaza.
Le général Hagari a également déclaré que l’armée israélienne avait informé 212 familles que l’un de leurs proches était détenu par le Hamas, précisant que le nombre d’otages était temporaire à ce stade.
Onze déplacés ont été tués dimanche matin dans le bombardement d’un café à Khan Younès, au sud de la bande de Gaza, où ils s’étaient réfugiés, selon l’agence de presse palestinienne IL EST MORT. Quatre autres civils ont été tués dans la même localité, et onze à Rafah, toujours dans le sud de l’enclave. L’administration de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, avait déjà signalé 55 morts suite aux bombardements de la nuit.
L’armée israélienne a signalé de nouveaux échanges de tirs à la frontière libanaise, où le Hezbollah cherche à élargir le conflit avec le Hamas. En fin de matinée, Tsahal a indiqué avoir combattu plusieurs “escouades terroristes” et avoir abattu un drone. Elle a également fait état de tirs de missiles antiaériens qui ont provoqué une riposte sur le territoire libanais.
“Jusqu’à présent, notre réaction a été mesurée, tactique et limitée aux secteurs proches de la frontière (…). Le Hezbollah joue un jeu très, très dangereux. Il aggrave la situation. Nous assistons chaque jour à une multiplication des attaques. Le Hezbollah agresse et entraîne le Liban dans une guerre dont il ne tirera aucun profit, mais dans laquelle il risque de perdre beaucoup”, a mis en garde Jonathan Conricus, porte-parole de l’armée israélienne.
Selon l’agence de presse officielle SANA, citant une source militaire, les bombardements israéliens ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et Alep. Ces sites avaient déjà été bombardés par Tsahal le 12 octobre.
La ministre française des affaires étrangères a déclaré dans une interview accordée à La Tribune à l’occasion du sommet pour la paix qui s’est tenu samedi au Caire que “l’armée israélienne doit viser le Hamas, pas les Palestiniens” et que la guerre contre le Hamas est légitime.