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Surfer sur Internet réduit les risques de démence, selon une étude publiée dans le Journal de la société américaine de gériatrie.

Surfer sur Internet réduit les risques de démence, selon une étude publiée dans le Journal de la société américaine de gériatrie.

Vos proches vous reprochent souvent de passer trop de temps sur internet ? Voici un argument de poids pour défendre votre activité préférée : une étude publiée dans le Journal de la Société Américaine de Gériatrie le 3 mai 2023 montre que surfer régulièrement sur Internet réduit les risques de démence.

Pour cette recherche, les scientifiques américains ont suivi 18 154 adultes âgés de 50 à 64,9 ans sur une durée maximale de 17 ans, avec une médiane de 7,9 ans. Ils ont observé leur utilisation d’internet et les signes de déclin cognitif. Les données ont révélé que surfer quotidiennement sur le web est associé à une réduction de moitié des risques de démence. De plus, les utilisateurs du net avaient des scores plus élevés aux tests cognitifs.

“Le risque le plus faible a été observé chez les adultes utilisant internet entre 0,1 et 2 heures, bien que les estimations n’aient pas été significatives en raison de la petite taille des échantillons”, écrivent les auteurs. Ils ajoutent que le lien entre l’utilisation d’internet et la prévention de la démence est observé indépendamment du niveau d’éducation, de l’origine ethnique, du sexe et de la génération des participants.

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Face aux résultats obtenus, la co-auteure de l’étude, le Dr Virginia W. Chang de l’Université de New York, estime qu’Internet pourrait devenir un outil de prévention de la démence. “L’utilisation en ligne peut aider à développer et à maintenir la réserve cognitive, qui peut compenser le vieillissement cérébral et réduire le risque de démence”, a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Cependant, la scientifique et ses collègues reconnaissent que l’utilisation excessive d’Internet peut également avoir des effets négatifs sur la santé physique et cognitive des seniors : sédentarité, solitude, anxiété…

“Comme une personne peut avoir diverses activités sur Internet, des recherches futures devraient identifier les modèles d’utilisation du web associés à une vie cognitive saine et repérer les éventuels effets secondaires d’une utilisation excessive”, concluent-ils dans leur article.
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