(Washington) La Cour suprême des États-Unis a accepté mercredi de se saisir de la question de l’immunité pénale invoquée par Donald Trump en tant qu’ex-président et de l’examiner dès la fin avril.
Visé par quatre inculpations pénales distinctes, le grand favori des primaires républicaines pour l’élection présidentielle de novembre cherche par ses multiples recours à passer en jugement le plus tard possible, en tout cas après le scrutin.
Une cour d’appel fédérale avait écarté le 6 février l’immunité pénale invoquée par l’ex-président républicain, rouvrant la voie à son procès à Washington pour tentative d’inverser illégalement les résultats de l’élection de 2020.
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PHOTO JACQUELYN MARTIN, PRESSE ASSOCIÉE
L’édifice de la Cour suprême des États-Unis, à Washington
Tous les actes de procédure dans ce dossier avaient été suspendus en raison de l’appel, conduisant la juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats, à annoncer le report du procès, initialement prévu à partir du 4 mars.
Donald Trump avait demandé le 12 février à la Cour suprême de suspendre l’entrée en vigueur de la décision d’appel, qui aurait permis de fixer une nouvelle date pour le début du procès.