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Monique Olivier : La peur des corps sans vie et les accusations de complicité

Monique Olivier : La peur des corps sans vie et les accusations de complicité

Monique Olivier explique qu’elle a toujours ressenti de la peur devant les corps sans vie. Elle déclare : “Pourquoi j’ai peur d’un corps. Je n’en sais rien, il y a des personnes qui sont comme ça”.

Me Herrmann, l’avocate des parties civiles, se demande comment elle a pu vivre avec tous ces morts, “enterrés devant le château de Sautou sous ses yeux quand elle faisait la cuisine, dans le coffre de la voiture…”.

“Je ne sais pas comment j’ai fait pour vivre avec ça”, répond l’accusée.

“Vous les avez vus ces corps ?”, demande l’avocate.

“Il y en a un qui m’avait vraiment marqué, c’était la jeune fille qu’il avait étranglée à Floing (Jeanne-Marie Desramault NDLR). Elle avait essayé de se sauver. Il l’a arrêtée, elle est tombée et il l’a étranglée devant moi. Quand ça s’est produit, j’étais là, devant moi, mais c’est comme si je n’étais pas là”, explique la septuagénaire dans le box.

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Me Herrmann l’interrompt : “Vous savez que ça ne s’est pas passé comme ça. Vous avez touché ce corps!”

Monique Olivier répond : “Non. Eh bien si c’est ça, je ne réponds plus aux questions. Vous n’y étiez pas et vous savez. Si c’est ça, je ne répondrai plus aux questions.”

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