Les Innovation Days à la clinique Marienia de Cambo-les-Bains : la robotique au service de la rééducation neurologique

La clinique Marienia de Cambo-les-Bains a accueilli, début avril, les Journées de l’innovation. Pendant deux jours, des ateliers ont permis aux professionnels de la santé de découvrir l’univers de la robotique au service de…

La clinique Marienia de Cambo-les-Bains a accueilli, début avril, les Journées de l’innovation. Pendant deux jours, des ateliers ont permis aux professionnels de la santé de découvrir l’univers de la robotique au service de la rééducation neurologique. En France, l’utilisation de cette technologie s’inscrit dans la logique gouvernementale voulue par le président de la République, Emmanuel Macron, qui souhaitait, dès 2023, doter les départements d’au moins deux exosquelettes de marche.

Au niveau -1 de l’établissement, l’exosquelette Atalante X, imaginé par la start-up parisienne Wandercraft, attend d’être testé. Fondée en 2012, l’entreprise voit sa technologie de robotique bousculer les codes et compléter les pratiques de rééducation chez des patients présentant des déficiences spécifiques : une paraplégie motrice complète, une paraplégie motrice incomplète, une hémiplégie liée à un accident vasculaire cérébral ou toute autre cause de lésion cérébrale.

En décembre 2023, à New York, l’Atalante a fait sensation. “Cet exosquelette individuel de marche est auto-équilibré, il permet d’aider les patients en travaillant sur les membres supérieurs et inférieurs…”, confie Joana José, responsable commerciale chez Wandercraft. Ce dernier est déjà utilisé dans des centres de réadaptation en Espagne, en Suisse et même au Brésil.

Pour des particuliers aussi

Indépendamment des établissements de santé, des particuliers pourraient bientôt l’utiliser : “Nous sommes en train de développer un autre exosquelette pour le domicile, plus léger et plus fin qui, je l’espère, pourra apporter une meilleure qualité de vie. L’appareil doit être utilisé chez les adolescents et les adultes capables de tolérer une position debout, proscrit pour le sport et la montée d’escaliers”.

Aidée de Manon, enseignante en activités physiques adaptées, et Cécile, une kinésithérapeute, une médecin est choisie dans l’assistance pour être harnachée. Sur une courte distance, les déplacements se multiplient avec un degré varié de résistance aux jambes, tout cela sous les yeux de professionnels de santé italiens admiratifs, venus aux renseignements.