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L’école militaire a aussi fait sa rentrée et a accueilli ses élèves et leurs familles à Draguignan

by Nouvelles
L’école militaire a aussi fait sa rentrée et a accueilli ses élèves et leurs familles à Draguignan

Bien à l’arrière, bien au combat

Tous les militaires croisés ce jour-là le confirment: “Bien à l’arrière, bien au combat.” Si leur famille va bien, les militaires pourront se concentrer pleinement sur leur mission et être le plus performants possible, pour eux et leurs camarades.

Un mantra qui a tout son sens, mais qui n’était pas forcément acquis jusque-là. Dès 2018, le “plan famille” a été lancé par l’ancienne ministre des Armées, Florence Parly. Objectif: que les familles des militaires puissent bénéficier d’un soutien en tout temps pour la vie de tous les jours, que le mari ou l’épouse soit parti en opération extérieur ou non.

“Nous sommes des facilitateurs”sourient les majors Pierre et Benoît, respectivement du 3e régiment d’artillerie de Marine (RaMa) et du 1er régiment des chasseurs d’Afrique (RCA). “Que ce soit pour un problème de plomberie, de logement ou de crèche, nous sommes là pour aider les familles.”

Un bureau dédié à l’aide des familles

Les deux hommes font partie des Bureau environnement humain (BEH) de leur régiment. Une appellation un peu barbare, pour un service qui a pour vocation de faire le lien entre les familles et un panel d’intervenants, qu’ils soient militaires, civils de la Défense, ou externes. “En général, personne ne nous connaît »sourit le major Pierre. « Quand ils viennent nous voir, c’est avec un problème.”

“Et quand ils nous quittent, c’est en général avec une solution”assure le major Benoît.

Le capitaine Lodoïk, 35 ans, et son épouse Camille n’ont pas eu besoin du BEH pour leur arrivée à Draguignan avec leurs trois enfants. “C’est un retour aux sources”sourient-ils. “Entre les formations, les postes d’instructeurs et autres affectations à Draguignan comme au 21e RiMa à Fréjus, on a pu rester pendant plus de sept années dans la ville où les enfants sont nés”souffle Camille.

Une stabilité rare, interrompue par deux ans à Cayenne, en Guyane, où Lodoïk a commandé une compagnie entière au 9e RiMa.

“Aujourd’hui, je vais pouvoir participer à la formation des capitaines qui vont être amenés à commander une compagnie dans les mois et les années qui suivent”explique le capitaine. “Une affectation d’environ trois ans.” Car le “plan famille” prévoit également des durées prévisionnelles d’affectation, pour que les familles puissent se projeter un minimum.

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