Le frein à l’endettement n’est pas pratique – c’est comme ça qu’il devrait être !

Les dépenses de l’État ou les domaines dans lesquels il est en concurrence avec le secteur privé dépendent largement des préférences politiques. Une grande majorité d’économistes estiment que le maintien de la sécurité intérieure et extérieure est l’une des tâches originelles de l’État, tout comme la création d’un réseau social. Le montant qu’il dépense en protection sociale, en investissements dans l’éducation ou dans les infrastructures a une influence majeure sur la croissance économique. Il en va de même pour les recettes publiques : le système fiscal est-il conçu de manière à offrir autant d’incitations que possible à l’utilisation du travail et à la formation de capital ?

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Si l’on juge la politique des dernières décennies selon ce critère, le verdict est négatif : pendant longtemps, les investissements nets de l’État ont été négatifs et le stock de capital public s’est rétréci. La misère dans l’éducation est un autre signe des erreurs de la politique de l’État. Cependant, le budget social a été considérablement augmenté. Le système fiscal n’a pas été réformé et la charge fiscale est élevée, même par rapport aux normes internationales. Toutes ces décisions étaient politiques et n’étaient absolument pas influencées par le frein à l’endettement ou d’autres restrictions.