Les personnes souffrant de COVID depuis longtemps évitent les hôpitaux surpeuplés et tentent plutôt leur chance avec des médecines alternatives, a-t-il émergé.
Le passage à des traitements tels que l’acupuncture intervient alors que les craintes grandissent à propos de la nouvelle souche hautement infectieuse de COVID connue sous le nom d’Arcturus, ou XBB.1.16.
Les cas de la variante ont triplé en Irlande et sont en augmentation dans le monde entier, ce qui a conduit à la réintroduction de lois sur les masques en Inde, où cinq ressortissants britanniques sont morts d’Arcturus.
Professeur Stephen Griffin, président de SAGE indépendantun groupe de scientifiques qui fournissent des conseils au gouvernement britannique et au public, a déclaré que les gens devraient revenir aux tests réguliers et au port de masque, ajoutant: “ Cela peut sembler être un retour en arrière par rapport à l’année dernière, mais la réalité est que le virus continue de faire mal et ceux qui sont le moins capables d’y faire face continuent de souffrir.
Pendant ce temps, l’acupuncteur basé à Dublin, William O’Donnell, a signalé une forte augmentation du nombre de personnes atteintes de COVID depuis longtemps qui viennent lui demander de l’aide.
L’acupuncteur agréé et propriétaire de AcuFusionà Blanchardstown, Dublin, utilise l’acupuncture pour traiter les maladies chroniques depuis plus de cinq ans.
M. O’Donnell a déclaré avoir constaté une forte augmentation depuis longtemps COVID les patients se tournent vers l’acupuncture au lieu d’aller dans des cabinets de médecins généralistes et des urgences hospitaliers débordés pendant et après la pandémie.
M. O’Donnell, qui conseille toujours aux clients de consulter d’abord leur propre médecin, a déclaré: «L’acupuncture s’est avérée efficace dans le traitement de ces affections et, par conséquent, de nombreuses personnes se sont tournées vers cet ancien médicament pour obtenir un soulagement.
“Les traitements d’acupuncture sont individualistes et adaptés à la personne”, a-t-il déclaré. «La pandémie a donné aux gens le temps de se replier sur eux-mêmes. Nous avons vu le bon, le mauvais et le laid en nous-mêmes et dans la société.
Il a poursuivi: «Pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont connu des niveaux accrus de stress, d’anxiété et de douleur physique. Les répliques sont toujours palpables et continueront de persister jusqu’à ce que les gens fassent face et se fassent soigner.
«Tous leurs symptômes ne peuvent pas être attribués à un long COVID; certains ont peut-être déjà brassé – nous ne le saurons jamais. Il a ajouté que “les gens ont besoin d’aide quoi qu’il en soit”.
Les estimations internationales montrent qu’entre 10 et 20% des patients COVID développent des symptômes à plus long terme.
Les symptômes courants de la longue COVID comprennent la fatigue, le brouillard cérébral, la myalgie (douleur musculaire), la dépression, les problèmes d’estomac et les troubles du sommeil.
M. O’Donnell a déclaré: “L’Irlande ne fait pas exception. Puisqu’il n’existe aucun moyen spécifique de traiter la maladie, les médecins prescrivent des médicaments en fonction des symptômes d’un individu. De nombreux patients reçoivent des stéroïdes ou des médicaments antiviraux conçus pour traiter les convulsions, l’hypertension artérielle ou la faiblesse musculaire.
«C’est un processus d’essais et d’erreurs, mais malheureusement, tous les patients atteints de COVID ne reçoivent pas tous le soulagement qu’ils recherchent. C’est à ce moment-là qu’ils se tournent vers l’acupuncture », a-t-il déclaré.
M. O’Donnell a ajouté que ses clients avaient constaté des “résultats très positifs” après plusieurs séances d’acupuncture.
L’acupuncture consiste à insérer de minuscules aiguilles très fines dans des points spécifiques du corps pour stimuler la circulation sanguine et initier une réponse biochimique. Cela se traduit par la libération de neuropeptides et de neurotransmetteurs qui favorisent le processus de guérison.
Des recherches sur l’impact de l’acupuncture sur les patients COVID de longue durée sont menées par le Dr Imogen Locke, oncologue clinique basé au Royaume-Uni, qui traite 160 patients avec des séances de 15 minutes sur six semaines. Bien que les résultats complets ne soient pas attendus avant 2025, le Dr Locke aurait déclaré que les participants “semblent réagir”.
2023-05-01 11:41:36
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