L’histoire que je vais vous raconter, c’est celle de la personne qui n’est pas là : mon père. Du jour où il a décidé d’orchestrer sa mort au lieu d’attendre qu’elle vienne le chercher. De sa fin qui n’est pas une fin, du bruit que font les arbres qui tombent et de nous, les vivants, qui sommes restés debout. Troués, crochus, mais debout. Ça pourrait être une histoire triste, mais c’est un rayon de soleil dans une forêt de sapin”raconte la Québécoise Michelle Cajolet-Couture en préambule de “La force de la gravité”.
Situé aux frontières du théâtre, du conte et du récit fantastique, cette pièce questionne, avec sensibilité, poésie et humour notre rapport à la mort et la liberté d’action que nous avons sur cette vie, ce corps que nous habitons. C’est aussi un voyage en terre québécoise un hommage à sa culture et sa nature.
Écrit, interprété et mis en scène par Michelle Cajolet-Couture,** c’est là un seul-en-scène authentique brut et gracieux… mortel !
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La force de la gravité, jeudi 23 novembre à 20h au Théâtre Francis Gag à Nice
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