2023-11-23 21:15:13
Le régulateur des médias a insisté dans sa décision sur l’importance de la protection de la liberté d’expression.
Peut-on qualifier sur France Inter le Premier ministre israélien de “sorte de nazi, mais sans prépuce”? Selon l’Arcom, non. Le régulateur des médias audiovisuels a mis en garde la station France Inter pour un sketch de Guillaume Meurice diffusé le 29 octobre dans l’émission Le Grand Soir.
Dans sa décisionle régulateur qui succède au CSA appuie sur l’importance de la protection de “la liberté d’expression des humoristes”. Cependant, elle juge que “dans un contexte marqué par la recrudescence des actes à caractère antisémite”, la séquence a “porté atteinte au bon exercice par Radio France de ses missions et à la relation de confiance qu’elle se doit d’entretenir avec l’ensemble de ses auditeurs”.
“Dès lors, l’Arcom a mis la société éditrice en garde et l’a appelé à la plus grande vigilance au regard de la situation particulièrement sensible liée au conflit au Proche-Orient”, note l’Autorité.
Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, plusieurs séquences médiatiques ont été signalées par des téléspectateurs à l’Arcom.
L’humoriste entendu par la PJ
La mise en garde est l’une des plus petites sanctions de l’Arcom, contrairement aux amendes ou au retrait de l’autorisation de diffusion. Mais il ne s’agit pas de l’unique procédure engageant Guillaume Meurice depuis son sketch. Ce mardi, il a été entendu en audition libre par la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP).
La présidente de Radio France Sibyle Veil avait également adressé un avertissement à l’humoriste tout en soulignant en interne le “devoir de responsabilité des médias”. Guillaume Meurice avait annoncé contester en justice la sanction de sa direction.
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