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Des employés du principal candidat de l’AfD, Maximilian Krah, arrêtés – Euractiv DE

Des employés du principal candidat de l’AfD, Maximilian Krah, arrêtés – Euractiv DE

Après avoir été accusé d’avoir reçu de l’argent via un réseau de propagande russe, le candidat tête de droite Maximilian Krah (AfD) est impliqué dans un autre scandale. L’un de ses assistants au Parlement européen a été arrêté, soupçonné d’espionnage au profit de la Chine.

Après Signaler le ARD Un employé de Krah a été arrêté lundi soir 22 avril. Le procureur général fédéral suppose que l’assistant parlementaire travaillait pour les services secrets chinois afin d’espionner les groupes d’opposition en exil en Allemagne.

Il est accusé d’avoir infiltré plusieurs organisations. Dans une affaire où il était secrétaire général, il aurait eu accès à des informations sensibles.

Il est également accusé d’avoir transmis des informations parlementaires aux Chinois alors qu’il travaillait comme assistant de Krah au Parlement européen.

Dans un communiqué de presse obtenu par Euractiv, Krah a déclaré que « l’espionnage pour le compte d’un État étranger est une accusation grave ».

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“Si les allégations s’avéraient vraies, cela entraînerait le licenciement immédiat”, a-t-il ajouté.

Krah lui-même est membre de la commission du commerce international du Parlement européen. Il y a travaillé comme rapporteur fictif pour divers avis sur les accords entre l’UE et la Chine.

Dans le passé, on disait que Krah entretenait des relations inhabituellement étroites avec la Chine pour un homme politique de droite.

La plateforme d’information t-online signalé, que Krah entretenait des relations étroites avec des individus dont la mission était d’étendre l’influence chinoise en Europe. Entre autres choses, il aurait effectué des voyages sponsorisés en Chine. En outre, un réseau de lobby germano-chinois aurait été mis en place par l’intermédiaire d’un proche confident, dont le point focal est le bureau de Krah à Bruxelles.

En octobre dernier, le président de l’Office fédéral pour la protection de la Constitution, Thomas Haldenwang, soulignait que «[China] Il est important de développer en parallèle, si possible, une attitude favorable à la Chine. [Bemühungen, politische Informationen zu erlangen]peut-être rester un peu sous le radar.

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L’assistant de Krah, suspendu depuis par le Parlement européen, aurait contacté les autorités allemandes il y a dix ans pour travailler comme informateur auprès de celles-ci. Le ARD a rapporté que l’offre avait été rejetée parce qu’il était soupçonné d’être un agent double.

Lorsque Krah a été élu au Parlement européen en 2019, il a embauché l’employé désormais emprisonné parce qu’ils se connaissaient déjà. Le temps. Peu de temps après, Krah s’est rendu en Chine et a amené avec lui son nouvel employé, qui a lui-même grandi en Chine. Il a probablement commencé à travailler pour les autorités chinoises à ce moment-là, a rapporté Le temps.

À la lumière des derniers rapports, les Verts au Parlement européen demandent à la présidente du Parlement, Roberta Metsola, d’examiner de plus près l’influence des puissances étrangères sur les députés européens.

Terry Reintke, le candidat tête de liste des Verts européens, a réclamé « des premiers résultats [der Untersuchung] avant les élections. »

Le groupe libéral Renew Europe a fait écho à ce sentiment et a appelé à ce que « des mesures rapides soient prises pour améliorer les contrôles de sécurité du personnel et garantir la sécurité du Parlement ».

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“Les allégations d’espionnage au profit de la Chine sont extrêmement graves”, a déclaré la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD/S&D) mardi 23 avril matin à Berlin. “S’il est confirmé que le Parlement européen espionne pour le compte des services de renseignement chinois, cela constituera une attaque de l’intérieur contre la démocratie européenne.”

Selon des informations parues dans la presse, le ministère chinois des Affaires étrangères a rejeté les allégations d’espionnage. Le porte-parole chinois, Wan Wenbin, a affirmé que ces allégations visaient à « calomnier et réprimer la Chine ».

[Bearbeitet von Aurélie Pugnet/Rajnish Singh]

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