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COP28: L’ambivalence entre ambition et appréhension pour un résultat incertain au sommet de Dubaï

COP28: L’ambivalence entre ambition et appréhension pour un résultat incertain au sommet de Dubaï

2023-12-11 01:57:15

A environ 48 heures de la fin, rien n’est sûr quant aux résultats du Sommet sur le climat (COP28) qui se déroule à Dubaï. Le président controversé nommé par le pays hôte, Le sultan Al Jaber – simultanément PDG de la compagnie pétrolière Adnoc – s’est montré insatisfait ce dimanche de la rapidité des négociations et a tenté d’accélérer le rythme pour que les 197 pays présents puissent sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent.

Al Jaber a souligné qu’ils « faisaient de bons progrès », mais a admis qu’il n’était pas « satisfait de la vitesse et du rythme » poursuivis. Après avoir été harcelé, l’animateur veut marquer des points.

Ô L’avenir des combustibles fossiles et la question de savoir s’il existe ou non un accord pour leur élimination dans un délai précis restent à déterminer.. Tels que le financement et les objectifs d’adaptation aux événements extrêmes et une série de montages financiers pour lutter contre le changement climatique.

La seule réussite jusqu’à présent reste celle du premier jour : l’accord visant à rendre opérationnel le Fonds des pertes et dommages. Il a commencé avec près de 400 millions de dollars et ce dimanche il n’a pas encore doublé ce montant, alors qu’au moins 400 milliards de dollars sont nécessaires par an pour aider les pays qui subissent déjà des pertes et des dommages dus à la crise climatique en cours.

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Parvenir à un consensus entre 197 pays n’est pas une tâche facile, admet-il la secrétaire d’État à l’Énergie et au Climat, Ana Fontoura Gouveia. Il est cependant convaincu que Al Jaber souhaite vraiment qu’un accord soit signé d’ici le 12 décembre et que « les pays soient très déterminés à trouver une solution ». Et rappelez-vous qu’il y a l’idée véhiculée par la science selon laquelle « nous devons agir maintenant », car « c’est une décennie critique si nous voulons atteindre les objectifs climatiques ».

La délégation portugaise, conduite dans la dernière ligne droite par le ministre de l’Environnement et de l’Action climatique Duarte Cordeiro et Ana Fontoura, est chargée (avec la délégation allemande) de représenter la position de l’Union européenne sur le dossier d’atténuation lors des réunions bilatérales. Sur la table, l’UE propose d’atteindre le pic d’émissions d’ici 2025, de réduire les émissions de 43 % d’ici 2030 et d’éliminer les combustibles fossiles d’ici 2050.

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Ils savent que d’autres pays, notamment les producteurs de pétrole et de gaz, ont une vision différente et défendent des solutions pour qu’ils continuent à émettre ce qu’ils ne peuvent réduire en utilisant les ressources naturelles.technologies de captage du carbone associées à l’industrie des combustibles fossiles. Or, souligne Ana Fontoura, ceux-ci « sont très chers, voire encore inexistants ».. Et il réitère que l’objectif dans moins de 48 heures est de « pouvoir trouver un langage commun ».

Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), Haitham al-Ghais, a appelé les 13 membres de l’organisation à rejeter tout texte ciblant les énergies fossiles plutôt que les « émissions ».

Le projet de document final qui est sur la table continue de contenir diverses hypothèses pour les différents paragraphes qui doivent encore faire l’objet de « de nombreuses discussions bilatérales pour rapprocher les positions ». En effet, explique le secrétaire d’État aux journalistes, « Les visions nationales ne convergent pas nécessairement ».

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Par exemple, explique-t-il, « pour l’Union européenne, les technologies de captage du carbone, pour réduire les émissions, ne devraient être utilisées que dans les cas où nous n’avons en fait pas d’autre alternative, comme dans l’industrie du ciment ou dans l’industrie chimique ».

Ce lundi matin, ce sera au tour du secrétaire exécutif de l’ONU chargé du changement climatique, Simon Stiell, de faire un nouveau point sur la situation. Et en fin de matinée, la parole sera donnée au secrétaire général de l’ONU, António Guterres.

*Le journaliste a voyagé à l’invitation de la Fondation Oceano Azul

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