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Clémentine Célarié se désolidarise de la tribune de soutien à Gérard Depardieu

Clémentine Célarié se désolidarise de la tribune de soutien à Gérard Depardieu

Rétropédalage. L’actrice Clémentine Célarié a déclaré mardi 9 janvier qu’elle voulait se “désolidariser” de la tribune de soutien à Gérard Depardieu, estimant qu’elle s’était “trompée” en la signant et présentant ses “excuses à celles et ceux qu’elle a pu blesser”.

“Je tiens absolument à me désolidariser de cette tribune”, écrit-elle dans un texte transmis à l’Agence France-Presse. “Je suis impulsive, je me suis emportée et je le regrette douloureusement. Je me suis trompée. Je présente toutes mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser, car je suis de tout mon cœur à leurs côtés” ajoute-t-elle.

L’actrice fait partie des soixante signataires d’une tribune du camp pro-Depardieu appelant à “ne pas effacer” l’icône du cinéma français, parue le jour de Noël dans Le Figaro.

L’acteur de 75 ans est visé par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol – accusations qu’il réfute – et est très critiqué pour ses multiples propos misogynes et insultants envers des femmes ainsi qu’une petite fille entendus au début de décembre dans des images diffusées par l’émission “Complément d’enquête”.

Il est mis en examen pour viols depuis 2020, à la suite d’une plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Gérard Depardieu est également accusé par treize femmes de violences sexuelles dans une enquête de Mediapart.

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Cette tribune a depuis suscité plusieurs “contre-tribunes”. Plusieurs personnalités du monde de la culture l’ayant initialement signée ont aussi pris leurs distances par la suite, telles que Nadine Trintignant, Carole Bouquet, Gérard Darmon, Yvan Attal, Charles Berling, Jacques Weber et Pierre Richard.

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“J’ai toujours voulu la paix et l’amour. (…) Ma soif de liberté et de justice m’a toujours dicté qu’une personne devait être jugée avant d’être condamnée” dit encore Clémentine Célarié, qui sera sur les planches à partir du 18 janvier dans Je suis la maman du bourreau à Paris.

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Le Monde avec AFP

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