Carlos Alcaraz, numéro 1 mondial, prêt à relever le défi à Wimbledon

Carlos Alcaraz n’a jamais fait mieux qu’un huitième de finale à Wimbledon. Mais son résultat de l’année passée importe peu. Cette fois, Carlos Alcaraz se présente avec le statut de numéro 1 mondial et tête de série numéro 1 sur le gazon londonien. Alors forcément, la donne est légèrement différente et l’attente est même immense. Mais ce n’est pas ça qui va perturber le champion de 20 ans. “Honnêtement, je ne ressens pas trop de pression à l’idée d’être numéro 1. Je sais ce que je dois faire. Pour moi, il s’agit de jouer, de donner le meilleur de moi-même, d’essayer de gagner des tournois”lance-t-il toujours aussi serein comme si rien ne pouvait décidément le troubler.N’allez cependant pas croire qu’il se présente au All England comme un vacancier estival. Non, il n’est pas là pour faire de la figuration. Si le gazon n’est pas encore totalement sa tasse de thé, son titre au Queen’s a aiguisé son appétit. “J’ai commencé le Queen’s sans espérer le gagner, et je l’ai fait. J’ai engrangé beaucoup de confiance, a reconnu l’Espagnol. Ainsi, j’arrive à Wimbledon en pensant que je suis capable de faire de bons résultats ici. (..) Mes attentes sont même élevées. Je pense que je serai capable de mettre la pression sur les autres joueurs, même sur Djokovic. Tout ce que je peux dire, c’est que je me sens très confiant et prêt à faire de bonnes choses ici.”WimbledonKyrgios y croit encore : “L’année dernière, ce n’est pas si loin”IL Y A 7 HEURESEt maintenant, Alcaraz triomphe aussi sur herbe : les temps forts de son 1er titre au Queen’s Cela convient vraiment bien au gazonLe ton est donné. Il y a encore quelques semaines, il y avait pourtant des doutes sur sa capacité à s’adapter au style si atypique du gazon, où il faut savoir se déplacer différemment avec ces petits pas si particuliers nécessaires pour s’approcher de la balle. Son inexpérience sur cette surface y était pour beaucoup. Avant de se rendre au Queen’s, il n’avait en effet joué que deux “petits” tournois sur herbe: Wimbledon en 2021 (défaite au 2e tour) et en 2022 (défaite en 8es de finale). Mais il a bluffé son monde dans l’autre tournoi londonien la semaine passée.Avec ce titre sur herbe pour son troisième tournoi seulement sur cette surface, le prodige de Murcie a démontré qu’il peut proposer un jeu qui sied à l’herbe avec son grand coup droit pour imposer son rythme. “Je ne pensais pas que mon jeu et mes déplacements (s’adapteraient) si vite”, s’est-il félicité après son succès. Et il ne compte évidemment pas changer d’approche pour le grand chelem britannique. “Mon style de jeu est de toujours jouer de façon agressive. Et je pense que c’est le plus important sur gazon: être agressif, essayer de monter au filet, essayer de frapper fort. C’est ce que j’essaye sur toutes les surfaces et je pense que cela convient vraiment bien au gazon”, annonce-t-il.Djokovic est-il vraiment imbattable sur gazon ? Il ne fait rien mal sur gazonS’il s’est voulu rassurant sur son état de santé alors qu’il a ressenti une douleur à la cuisse en finale au Queen’s et a été aperçu avec un strap ces derniers jours (“Je me sens bien physiquement. Je me sens prêt à commencer Wimbledon”), “Carlitos” reconnaît cependant qu’il y a un obstacle, et non des moindres, qui se dresse face à ses rêves d’ajouter un deuxième Grand Chelem à son palmarès : Novak Djokovic évidemment. “J’ai de grandes attentes. Mais il est évident que pour moi, le principal favori est Djokovic. C’est évident”, a expliqué l’enfant d’El Palmar en conférence de presse d’avant-tournoi.Il ne s’en cache pas : il est d’ailleurs impressionné sur herbe par le géant serbe, qui est invaincu dans le Majeur londonien depuis sa défaite en quarts en 2017, soit une série en cours de 28 matches gagnés pour quatre titres. “Il ne fait rien mal sur gazon”, lance encore l’Espagnol qui affrontera Jeremy Chardy au premier tour. “Il rend tout très, très simple. Il se déplace vraiment bien. Il frappe la balle vraiment bien (…) C’est très difficile de trouver des faiblesses dans son jeu”. Et il sait déjà que s’il doit croiser encore la route de son bourreau à Roland-Garros, ce ne sera encore pas une partie de plaisir. “Je dirais que c’est la pression qu’il met sur tout le monde. Pas seulement moi (…) Pour moi, c’est probablement la chose la plus dure quand j’affronte Novak”, a-t-il conclu. Mais là encore, c’est un défi qu’il se sent prêt à relever. Comme toujours.WimbledonFin de carrière pour Chardy après WimbledonIL Y A 9 HEURESWimbledonOn a classé les 23 Grands Chelems de Djokovic : Le Top 5IL Y A 13 HEURES
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