à 23 ans, Maryanne Hinault veut « voir autre chose »

Maryanne Hinault, qui a commencé le cyclisme à 15 ans et est passé par l’UC Briochine, avant d’évoluer en Continentale, chez Arkéa Pro Cycling, a annoncé, mardi 14 novembre, sa décision d’arrêter sa carrière, à 23 ans. Entretien.

Ça y est, vous raccrochez le vélo définitivement à 23 ans ?

Oui, je pense avoir fait le tour de la question. J’ai envie de voir autre chose et d’avoir plus de stabilité. Ça devenait compliqué de jongler entre compétitions, déplacements et études. Financièrement également, on ne roule pas sur l’or en Continentale. Il y a une telle différence entre les équipes World Tour et les autres, même si ça évolue dans le bon sens. De plus, mon contrat n’était pas prolongé chez Arkéa et je n’ai pas vraiment cherché ailleurs, j’avais pris ma décision d’arrêter. J’ai fini mes études depuis septembre (elle a un master en communication) et je recherche du travail. Je vais peut-être avoir une opportunité dans une équipe cycliste, ça serait super !

Quel est votre meilleur souvenir sur le vélo ?

C’est difficile à dire, j’ai été quatre fois championne de France sur piste, ça reste d’énormes souvenirs. Je dirais peut-être justement mon premier titre de championne de France de poursuite individuelle juniors, en 2018, à Hyères (Var). Je partais avec un handicap de deux secondes sur ma concurrente directe, je gagne avec deux secondes en finale et je bats mon record. Une grande journée ! Mon titre de championne de Bretagne sur route en 2017, à Bonnemain, en Ille-et-Vilaine, aussi. C’était tellement inattendu !

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Vous allez continuer le sport ?

Oui, j’ai toujours été sportive puisque j’ai pratiqué le roller et l’athlétisme avant de faire du vélo à 15 ans. Je pense que je vais me mettre à la course à pied. J’en fais déjà et c’est moins contraignant que le vélo quand on travaille.

L’UC Briochine, le club où Maryanne Hinault a longtemps évolué, a prévu d’organiser un petit jubilé en son honneur courant décembre.