Gething hérite également de querelles concernant l’abaissement de nombreuses limitations de vitesse sur route de 30 à 20 mph, les performances du NHS et les protestations contre les réformes des subventions qui obligeront les agriculteurs à restituer des terres à la nature. Les réformes prévues augmenteraient également le nombre de membres du parlement gallois, le Senedd, de 60 à 90.
Dans l’une de ses premières interviews concernant son entrée en fonction, Gething a déclaré à l’émission dominicale de la BBC : « Il est probable qu’il y aura des changements sur certains itinéraires. »
Mais il a une tâche plus urgente : maintenir la cohésion du parti travailliste gallois. Gething n’a gagné que 51,7 pour cent contre 48,3 pour cent pour son adversaire Jeremy Miles.
Et il a déjà suscité la colère des critiques en acceptant des dons d’une valeur de 200 000 £ d’une entreprise dirigée par un homme reconnu coupable de délits environnementaux. Les partisans de Miles ont également affirmé qu’il avait été victime d’un « coup monté » suite à la façon dont le plus grand syndicat du Pays de Galles, Unite, avait déclaré son soutien à Gething. (Gething et Unite insistent sur le fait que les règles ont été respectées.)
Le redoutable ratio Brexit
“Ce résultat est très, très difficile pour le parti travailliste”, a déclaré Richard Wyn Jones, professeur de politique galloise à l’université de Cardiff. “Cela a été une compétition très malheureuse… et il existe un sentiment très répandu parmi les opposants de M. Gething qu’il a essentiellement acheté sa place à la direction.”
Il y a « un très gros problème autour du consentement des perdants », a ajouté Wyn Jones. Cela sera mis à l’épreuve lorsque Gething nommera son cabinet plus tard cette semaine, alors qu’il tentera d’équilibrer l’unité du parti en récompensant ses partisans fidèles.
