Les négociations commerciales entre la grande distribution et les entreprises agroalimentaires sur les prix en rayons se sont achevées ce mercredi soir.Elles sont pourtant loin d’être finalisées, car des accords n’ont été trouvés que pour un quart des produits.Alors, les baisses de prix promises auront-elles lieu ?
Combien payerons-nous les produits des grandes marques nationales durant l’année à venir ? En moyenne, la grande distribution exige des baisses de 2% de la part de ses fournisseurs. Les industriels, eux, demandent des hausses à hauteur de 5%. À cette heure, un dossier sur cinq est toujours en discussion et les échanges sont plutôt tendus sur la dernière ligne droite. “Ce ne sont pas des négociations au motif de la demande du gouvernement de baisser les prix. On a eu beaucoup de pression et peu de temps pour s’exprimer”, souligne un représentant de l’industrie agroalimentaire dans un communiqué.
Le prix du saumon et de l’huile d’olive devrait augmenter
“C’est tendu tous les ans. C’est tendu encore plus cette année parce que le calendrier a été avancé d’un mois. Ça s’est décidé assez tard et donc on est dans un contexte qui est difficile, auquel se rajoute l’inflation. Et depuis quelques jours, la crise agricole”, admet Philippe Goatzmann, spécialiste de la grande distribution. Selon les informations de TF1, quelques baisses devraient bien apparaître en rayon, par exemple sur les produits à base de céréale, comme les pâtes. Au contraire, le prix du saumon et de l’huile d’olive devrait augmenter.
Et forcément, vu le contexte, les matières premières agricoles sont au cœur des débats. “C’est inacceptable de recevoir des demandes de baisses de prix. À la fin, ce sont les agriculteurs qui vont en pâtir !”s’insurge ainsi un fabricant agroalimentaire. Certains distributeurs ont accepté de faire un geste. “Au vu du contexte, il est entendable d’avoir des augmentations sur les produits qui contiennent des matières premières agricoles”affirme une enseigne de grande distribution. De son côté, Système U dit avoir accepté la hausse sur le lait.
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Mais pour Michel Biero, président de Lidl France, les distributeurs ne doivent pas être les seules à faire des efforts. Ils souhaitent plus de transparence sur les prix. “Il faut contrôler, mais il faut contrôler chez moi, et aussi chez les industriels”dit-il. Pour aider les deux parties à trouver des compromis, le médiateur de Bercy intervient dans pas moins d’une cinquantaine de dossiers. Le but est d’éviter la rupture de contrat. Si un fabricant ne trouve pas d’accord avec une enseigne avant minuit, ses produits seront retirés des rayons.
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