Temps de lecture: 2 min — Repéré sur CNN
Les personnes qui ont eu des troubles du sommeil dans leur trentaine et quarantaine ont deux fois plus de risques de développer des problèmes de mémoire et pour penser a révélé une étude publiée dans le journal Neurology.
Des résultats qui sont même qualifiés de «problème de santé publique» par le Centre américain du contrôle et de la prévention des maladies (CDC), relate CNN dans un article.
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1 américain sur 3 ne dort pas assez
«Nos recherches montrent que ce n’est pas la qualité du sommeil qui est la plus importante, mais bien la quantité pour la santé cognitive vers 30 à 40 ans»explique le docteur Yue Leng, professeur associé en psychiatrie à l’université de Californie.
Un constat d’autant plus parlant qu’un américain sur trois ne dort pas assez selon le CDC —autrement dit, entre 7 et 10 heures par nuit— et 50 à 70 millions d’américains présentent des troubles du sommeil comme l’apnée du sommeil, l’insomnie ou encore le syndrome des jambes des jambes sans repos.
Selon le CDC, cela pourrait à terme conduire à des risques plus élevés de diabètes, d’arrêts cardiaques, de démence ou de maladies cardiovasculaires. «Étant donné que les signes de la maladie d’Alzheimer commencent à s’accumuler dans le cerveau plusieurs décennies avant l’apparition des symptômes, il est essentiel de comprendre le lien entre le sommeil et la cognition plus tôt dans la vie pour comprendre le rôle des problèmes de sommeil en tant que facteur de risque de la maladie»ajoute le docteur Yue Leng.
Une étude réalisée sur le long terme
L’étude a été menée dès les années 2000 par les chercheurs sur plusieurs centaines de personnes, et 526 d’entre elles ont ensuite participé entre 2015 et 2016 à des tests sur la mémoire, la fonction exécutive, la fluidité ou encore la vitesse de traitement.
En moyenne, ils ont ainsi dormi 6 heures par nuit, et 1/5 d’entre eux ont vu leur temps de sommeil perturbé. Les personnes ayant eu le plus de problèmes à dormir avaient aussi plus de mal à réaliser les tests une décennie plus tard.
Pour les auteurs de l’étude, il est nécessaire de continuer les recherches «pour évaluer le lien entre les troubles du sommeil et la cognition à différentes étapes de la vie et pour identifier s’il existe des périodes critiques de la vie où le sommeil est plus fortement associé à la cognition. De futures études pourraient ouvrir de nouvelles opportunités pour la prévention de la maladie d’Alzheimer plus tard dans la vie.»
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2024-01-07 21:29:00