2023-08-02 11:08:30
Les bureaux de protection de la jeunesse alarmés – niveau élevé de menaces pour la protection de l’enfance
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Jamais auparavant autant d’enfants en Allemagne n’avaient été considérés comme à risque de négligence, de violence psychologique, physique ou sexuelle dans leur famille comme en 2022. Les chiffres actuels de l’Office fédéral de la statistique montrent que cela concernait près de 62 300 enfants et jeunes.
JL’année dernière, les bureaux de protection de la jeunesse en Allemagne ont identifié plus de cas de mise en danger d’enfants que jamais auparavant. Comme l’a rapporté mercredi l’Office fédéral de la statistique à Wiesbaden, le nombre a augmenté d’environ quatre pour cent par rapport à l’année précédente pour atteindre près de 62 300 enfants et jeunes dont le bien-être a été mis en danger par la négligence, la violence psychologique, physique ou sexuelle.
Dans 68 900 autres cas en 2022, selon les autorités, il n’y avait pas de danger pour le bien-être de l’enfant, mais il y avait un besoin d’aide éducative. Les bureaux d’aide à la jeunesse ont vérifié un total de 203 700 indications de suspicion d’un risque possible pour les enfants ou les jeunes. Cela correspond à une augmentation de trois pour cent.
Selon l’Office fédéral, le nombre d’enfants à risque a également augmenté à long terme. De 2012 à 2022, l’augmentation était d’environ 24 000 cas ou 63 %. Une évaluation finale de l’impact de la pandémie corona est actuellement encore difficile, selon l’Office fédéral.
Environ quatre enfants sur cinq touchés par une mise en danger d’enfant avaient moins de 14 ans au cours de l’année écoulée, environ une fois sur deux moins de 8 ans. Dans la plupart des cas de mise en danger d’enfants (59 %), les autorités ont trouvé des signes de négligence. Plus d’un tiers (35 %) avaient des preuves de violence psychologique. Des signes de violence physique ont été trouvés dans 27 % des cas et des signes de violence sexuelle dans 5 %. Selon l’Office fédéral de la statistique, il y a également eu des cas où les personnes concernées ont souffert de plusieurs dangers en même temps.
30 % des quelque 203 700 évaluations des risques en 2022 sont retournées à la police ou aux autorités judiciaires. Environ un quart des indications d’une éventuelle menace pour le bien-être de l’enfant provenaient du grand public, c’est-à-dire de parents, de connaissances, de voisins ou de manière anonyme. Viennent ensuite les établissements et les services comme l’aide à l’enfance et à la jeunesse (13 %). Onze pour cent des pourboires provenaient des écoles et des familles elles-mêmes, c’est-à-dire les mineurs concernés (deux pour cent) ou leurs parents (sept pour cent).
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