Négociations cruciales à Londres
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Bras de fer sur une taxe carbone du fret maritime
Des États insulaires menacés par la montée des eaux proposent une taxe à 100 dollars par tonne de CO2. La Chine, le Brésil ou l’Argentine préfèrent parler de compensation.
Un un après la réunion des ministres du Commerce à Genève, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), un autre marathon diplomatique, touchant le cœur des échanges internationaux, et crucial pour la lutte contre le réchauffement climatique, s’est ouvert ce lundi à Londres.
Un nouveau marathon diplomatique crucial pour la lutte contre le réchauffement climatique a débuté ce lundi à Londres, un an après la réunion des ministres du Commerce à Genève dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les États insulaires menacés par la montée des eaux proposent une taxe de 100 dollars par tonne de CO2 pour le fret maritime, tandis que la Chine, le Brésil et l’Argentine préfèrent parler de compensation. Les dernières exigences environnementales imposées par l’Organisation maritime internationale, actées en 2018, seront également discutées lors de cette réunion. Le fret maritime est responsable d’émissions de CO2 équivalentes à celles de l’Allemagne.