« Caprice », « tactique », « hypocrisie »…
Les membres du groupe En Avant Brondillant(e) s sont passés par toutes les émotions. « Je devrais être en colère, mais je suis affligé, exprime François-Xavier Pénicaud, la voix larmoyante. Vous avez préféré tuer l’allié sans qui vous ne seriez pas assis sur ce trône et vous trahissez votre engagement d’une majorité plurielle par cet abus de pouvoir caractérisé. »
« Consterné », Hervé Thibaud estime qu’il s’agit d’« une justice expéditive sans aucun dialogue préalable, en traînant nos noms dans la boue pour de petits jeux politiciens ». « Vous cherchez à maquiller avec hypocrisie votre décision en pugilat collectif », dénonce pour sa part Stevens Bobi , qui ne souhaite pas prendre part à « cette mascarade. » D’après Jean-Baptiste Dozolme, c’est « faire passer vos intérêts politiques avant les intérêts des habitants ».
« Ce n’est que de la politique »
« Quelle image désastreuse montrée aux habitants », fait état Stéphanie Vella (PC), qui refuse de se « prononcer sur une affaire de famille synonyme de tactique politicienne ». Les mots ne sont pas moins graves chez Anne-Laure Badin (EELV) : « la Ville va pâtir de vos caprices », que l’élue d’opposition qualifie d’« enfantillage » et d’« incapacité à travailler dans un milieu démocratique ».
« Il y a des choses plus graves dans la vie, ce n’est que de la politique », considère Jérémie Bréaud, qui regrette le « côté théâtral » de certaines prises de parole. « Il y a eu une rupture de confiance, il n’y avait pas d’autres solutions que celle que j’ai prise en concertation avec tous mes élus », conclut le maire.