Selon le journal, des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Shanghai, la plus grande ville de Chine. Ils ont scandé “Xi Jinping, va-t’en!” et “Parti communiste, va-t’en !”. De tels appels ouverts sont inhabituels pour la Chine, car dans un État aussi autoritaire, une prison est prévue pour critiquer les autorités.
Manifestations pacifiques du gouvernement du Parti communiste chinois à Shanghai pour la deuxième journée consécutive. Le PCC a commencé à réprimer violemment les manifestants chinois.
les gens exigent la démocratie, la liberté, l’état de droit.
pic.twitter.com/n4uDGt0A4y— Inty (@__Inty__) 27 novembre 2022
La BBC note que les autorités chinoises ne s’attendaient pas à une telle réaction face à la politique “zéro covid”. Ce sont les restrictions de quarantaine qui sont devenues la principale raison du début des manifestations dans de nombreuses villes de Chine.
Dans un commentaire à la publication, l’un des manifestants s’est dit “choqué et excité” lorsqu’il a vu des gens dans les rues. Selon lui, il s’agit du premier cas d’actions de cette envergure en Chine.
Dans le même temps, un autre manifestant a noté que la police soutenait également les revendications des manifestants, mais qu’elle était obligée de faire son travail.
Comme le souligne la BBC, lors des manifestations, il y a eu des affrontements avec les forces de l’ordre. L’un des manifestants a déclaré que son ami avait été battu par la police et que deux autres avaient été aspergés de gaz poivré.
Un autre bus, des policiers communistes chinois en uniforme battant violemment des manifestants pacifiques. pic.twitter.com/iCf46czQAa
— Inty (@__Inty__) 27 novembre 2022