01 okt 2022 om 06:01
Les employeurs, les syndicats et le gouvernement sont incapables de parvenir à un accord social pour s’attaquer à la crise des coûts et résoudre les problèmes du marché du travail. Les conversations au Catshuis la veille du Prinsjesdag n’ont guère donné. Et cela ne changera pas pour le moment, selon une tournée de NU.nl dans le polder.
Avec Porte Ertan BaseLa FNV ne voit rien du tout dans un accord. Le syndicat veut mener la bataille avec les employeurs aux tables des conventions collectives de travail et exige une compensation complète du prix pour des millions d’employés dans divers secteurs. Cela équivaut à une augmentation de salaire d’environ 12 %. CNV vise une augmentation comprise entre 5 et 10 %. Ce n’est qu’ainsi que le pouvoir d’achat pourra être réparé, selon les syndicats.
Les employeurs, à leur tour, sont tout à fait disposés à augmenter les salaires. Les chiffres de l’association patronale AWVN montrent que l’augmentation moyenne des salaires en août était d’environ 4 %. En septembre, cette tendance à la hausse s’est poursuivie à près de 5 %. Dans le secteur de la métallurgie, les employeurs et les syndicats sont récemment parvenus à un accord dans lequel une augmentation de salaire de 9 % a été convenue. Et dans le secteur de la maintenance, les parties ont décidé de casser la convention collective de travail : les quelque 16 000 salariés bénéficieront d’une augmentation de salaire de 10,3 % à partir du 1er janvier.
Mais tous les employeurs ne sont pas enthousiastes. Les entreprises elles-mêmes se disent confrontées à des coûts énergétiques élevés qu’elles ne peuvent pas toujours répercuter sur le consommateur. Cela s’applique, par exemple, aux entreprises du secteur du commerce de détail, qui comptent également de nombreuses PME. Ils n’ont pas de graisse sur les os, surtout pas à cause des conséquences de la crise corona.
“Le Cabinet n’a jamais pris le contrôle”
Le cabinet n’a jamais ressenti le besoin de prendre le contrôle pour vraiment parvenir à un accord, selon plusieurs sources.
Et puis il y a la question du marché du travail. De nombreux secteurs et entreprises manquent cruellement de personnel, mais aucune mesure n’est prise pour parvenir à une solution globale. Cela alors que la pénurie est actuellement sans précédent.
L’intention est de discuter plus avant bientôt, a récemment annoncé le Premier ministre Mark Rutte. Pendant ce temps, les problèmes s’accumulent alors que les employeurs, les syndicats et le gouvernement se retrouvent dans une impasse.