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30 ans après la disparition de Sylvie Carlin : fouilles et espoir à Roucourt

30 ans après la disparition de Sylvie Carlin : fouilles et espoir à Roucourt





Des fouilles ont été menées à Roucourt (Péruwelz, Hainaut) dans le cadre d’un cold case. Sylvie Carlin a disparu il y a 30 ans. La jeune femme avait alors 19 ans. Elle a mystérieusement disparu un soir de décembre 1994. Les affaires non résolues sont nombreuses en Belgique. Comment et que cherche-t-on encore 10 ou 30 ans après une disparition ?



Sylvie Carlin, 30 ans de mystère à Roucourt. Pourtant, son village replonge dans le passé depuis hier. Un terrain a été fouillé, celui d’un ex-petit ami. À 200 mètres de là, le pont où elle a disparu. “Cela fait longtemps, 30 ans… pour faire des recherches… Cela doit être difficile pour sa famille“, indique Henri, un riverain.

Sa sœur ne recherche plus Sylvie vivante, mais espère comprendre un jour. “Toutes ces années à se demander où elle est. Hier, cela n’a rien donné. Nous avions beaucoup d’espoir, mais le dossier reste ouvert, nous allons continuer“, témoigne Marie-Agnès Carlin, la sœur de Sylvie.

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134 cold cases en Belgique

Damien Vervaeren fait partie des magistrats qui cherchent les disparus. En Belgique, ils sont au nombre de 134. Des cold cases pour la plupart. “Cela nous tient à cœur parce qu’il n’y a rien de pire pour une famille que de ne pas avoir de réponse. Ces dossiers ne font jamais l’objet d’un classement sans suite“. L’enquête se poursuit tant qu’il n’y a pas de corps. Damien Vervaeren ajoute : “Nous continuons de chercher de manière moins active, mais nous comptons sur de nouveaux témoignages, de nouveaux indices ou parfois sur les avancées technologiques. Il y a 15, 20, 30 ans, nous ne pouvions pas analyser les restes humains“.

Les opérations sont parfois de grande envergure, comme sur le canal Charleroi-Bruxelles. À l’origine : la disparition de Marcel Georges en 2015. 66 épaves ont été sorties de l’eau. Dans certains dossiers criminels, le temps peut libérer la parole. “Des années plus tard, des gens parlent parce qu’ils sont au courant des délais de prescription, ou parce qu’ils veulent se libérer. En tout cas, nous, nous ne cesserons jamais de chercher“, souligne Damien Vervaeren.

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Car les familles attendent des réponses, comme Marie-Agnès. “Nous gardons toujours espoir”. Vendredi, Marie-Agnès a rendez-vous avec le juge d’instruction. Preuve que 30 ans plus tard, le dossier reste ouvert.






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