Mercredi, à l'issue de la conférence de presse, André Villas-Boas a souhaité clore son discours en s'excusant auprès de Michel Aliaga, journaliste de France 3, pilier de la chaîne et directeur de la chaîne sportive pour Marseille. Ces excuses, avec le sourire, étaient un peu surprenantes car aucune tension n’avait eu lieu entre l’entraîneur de l’OM et notre collègue. Juste un échange amusant et agréable, qui date du dimanche soir.
Lors d'une conférence de presse tenue il y a trois jours, Villas-Boas venait d'exprimer son incompréhension suite aux sifflets du Vélodrome et à la méfiance des supporters envers Jordan Amavi après le match nul contre le Stade Rennais (1-1). Michel Aliaga avait alors relancé AVB sur le sujet Amavi en lui expliquant que cette frustration et cette colère des supporters étaient également expliquées par un certain marre des supporters de l'OM, lié au mauvais rendement de la gauche marseillaise depuis plusieurs saisons fait que les dirigeants sont incapables de recruter à ce poste.
Villas-Boas très franc et sincère avec la presse
Très gentiment et avec un sourire donc, Villas-Boas avait répondu qu'il savait que ce journaliste était également un partisan de l'OM et qu'il était nécessaire de dissiper ce débat. À son arrivée, l’entraîneur portugais a en effet été informé par le département de la communication du club (comme c’est le cas à chaque arrivée d’un entraîneur) de la personnalité, de la ligne éditoriale et de l’influence de chaque journaliste partisan de l’OM. Michel Aliaga est en effet connu pour être un journaliste passionné d’OM. Son amour exacerbé pour le club est également mis à l'honneur dans le célèbre documentaire "OM, jamais d'abord".
Très franc et sincère avec la presse depuis son arrivée, parfois complice, Villas-Boas a voulu faire passer le message qu’à aucun moment il ne voulait manquer de respect aux compétences journalistiques de notre collègue.