LONDRES (Reuters) – Les dirigeants mondiaux voient leurs plans d’investissement pour l’Europe moins bien que ce qu’ils ont fait plus tôt cette année et sont un peu plus optimistes quant à l’attrait futur du continent, selon un questionnaire du groupe de services professionnels EY.
L’enquête, menée en octobre avant une série de percées dans les essais de vaccins COVID-19, a montré que 42% des dirigeants s’attendent désormais à une diminution de leurs plans d’investissement 2020 et 31% prévoient de les reporter à 2021.
Cela par rapport à 66% qui s’attendaient à des baisses et à 23% qui ont constaté des retards lorsqu’on leur a posé la même question en avril. Cette fois-ci, un petit nombre – 10% – a même vu une augmentation de ses investissements pour 2020, ce que personne n’a fait en avril.
Bien que cela signifie toujours un gros coup dur pour les investissements directs étrangers après l’année record de 2019, EY a noté que 21% des personnes interrogées pensaient que l’Europe serait plus attractive pour les investissements après Covid, contre seulement 8% en avril.
«Il est prometteur que les investisseurs pensent qu’au cours des trois prochaines années, l’Europe deviendra une destination bien plus attractive pour les investissements qu’avant la pandémie», a déclaré Julie Teigland, associée directrice régionale d’EY.
Les résultats étaient basés sur des entretiens avec 109 dirigeants mondiaux de 14 secteurs en octobre.
Les nouvelles optimistes des essais de vaccins commencent à soutenir le sentiment économique. L’indice mensuel des directeurs d’achat de la zone euro (PMI) de novembre a vu sa composante «production future» augmenter en novembre à son plus haut niveau depuis février.
Parmi les autres points à retenir de l’enquête EY, 63% s’attendaient à un déploiement plus rapide de l’accès numérique des clients aux enquêtes au cours des trois prochaines années (contre 55% en avril), mais seulement 37% ont désormais vu un renversement de la mondialisation (contre 56%).
Reportage de Mark John, édité par Ed Osmond
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