2024-08-09 20:28:00
Le monde du transport maritime et Proxigas (l’association Confindustria du secteur gazier) rejettent clairement l’alarme, lancée par l’association écologiste T&e, sur le potentiel polluant du GNL, lié aux émissions de méthane des moteurs de navires alimentés au gaz naturel liquéfié.
Une étude de T&e affirme en effet (voir Il Sole 24 Ore du 8 août 2024) que le GNL, « lorsqu’il est brûlé, libère du méthane, un gaz à effet de serre plus de 80 fois plus puissant que le CO2 » ; et que les « pertes structurelles de méthane des moteurs GNL » rendent les navires équipés de ce type de propulsion « mauvais pour le climat ».
A l’heure où les armateurs, tant pour les unités de croisière que pour les unités de fret (notamment les porte-conteneurs) ont identifié le GNL comme le carburant idéal pour la transition verte vers de nouveaux types de carburants, la Clia (l’association internationale de l’industrie des croisières), Confitarma, Assarmatori et Assonave répondent dans une lettre à T&e, affirmant qu’ils utilisent «des méthodes sans vérification officielle par des institutions ou organismes scientifiques reconnus».
Faible impact sur l’environnement
Sur le fond, on lit dans la lettre, « en ce qui concerne ce qu’on appelle glissement de méthane (c’est-à-dire la quantité non brûlée de ce carburant dans les réservoirs), le niveau dans un navire de croisière de dernière génération, mesuré en pleine opération et certifié par des instituts spécialisés, est de 1,7%, bien inférieur aux 3,1% requis par la loi (FuelEu maritime , ndr). Par ailleurs, concernant l’impact potentiel sur l’atmosphère, les chiffres fournis par T&e sont arbitraires et ne coïncident pas avec ceux des organisations internationales. La thèse de cette ONG émet en effet l’hypothèse d’un impact de 80 en 20 ans, tandis que FuelEu maritime et le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) indiquent un chiffre de 29,8 en 100 ans”.
Entre autres choses, poursuit la lettre, «outre la réduction des émissions de gaz à effet de serre, égale à environ 15%, l’utilisation du méthane implique la réduction presque totale des émissions de particules et d’oxydes de soufre, tandis que pour l’oxyde d’azote, il y a une réduction globale. entre 85% et 90%”.
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