19 jun 2023 om 13:00
Une conférence des donateurs se tiendra lundi à Genève, en Suisse, pour collecter des fonds pour l’aide humanitaire au Soudan. Il y a deux mois, la guerre a éclaté entre l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (RSF) paramilitaires. Quelle est la situation maintenant?
Dans le conflit, deux généraux se battent pour le pouvoir dans le pays. Le président et chef de l’armée Abdel Fattah Al Burhan dirige l’armée gouvernementale. Le général Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemedti, est le chef du groupe paramilitaire RSF.
Le conflit entre dans son troisième mois, mais aucune des parties belligérantes n’a encore obtenu d’avantage majeur. La population soudanaise souffre beaucoup de la violence. Selon le ministère soudanais de la Santé, la guerre a fait trois mille morts. Plus de six mille personnes ont été blessées.
Wat zijn paramilitairen?
Paramilitairen zijn bewapende eenheden die losstaan van het officiële leger, maar wel vergelijkbare tactieken, training en wapens gebruiken. Door nieuwe leden te rekruteren, is de RSF de afgelopen jaren groter en sterker geworden. Naar schatting telt de groep nu ruim 100.000 paramilitairen. Het regeringsleger van Soedan bestaat uit ongeveer evenveel militairen.
Très préoccupé par la situation humanitaire
La situation humanitaire dans le pays est très préoccupante. Certaines parties de la capitale Khartoum, où se déroulent de violents combats, sont depuis longtemps sans eau ni électricité. Seule la moitié des 130 hôpitaux de Khartoum fonctionnent encore. Et tous les hôpitaux de la région du Darfour sont hors service, a rapporté le ministre soudanais de la Santé, Haitham Ibrahim.
L’ONU est particulièrement préoccupée par la catastrophe humanitaire imminente dans la province du Darfour, où des combats se déroulent actuellement. La situation dans cette région était déjà désastreuse en raison d’un conflit de deux décennies qui a tué des centaines de milliers de personnes et déplacé plus de deux millions de personnes. La population du Darfour est prise au piège d’un “véritable cauchemar”, souligne l’ONU. Il y a maintenant encore plus de violence que ces dernières années, les gens meurent de faim et il y a peu de communication avec la région.
Selon l’ONU, plus de la moitié des 49 millions d’habitants du Soudan ont actuellement besoin d’aide humanitaire. Cela nécessitera au moins 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) d’ici la fin de l’année.
500 millions de dollars supplémentaires sont nécessaires pour la crise des réfugiés créée par le conflit. Plus de 500 000 personnes ont fui vers les pays voisins. Et près de 1,7 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Soudan.
La conférence des donateurs qui se tiendra lundi au Palais des Nations en Suisse devrait permettre de récolter des fonds pour l’aide humanitaire. Les organisateurs sont l’ONU, l’UE, l’Égypte, le Qatar, l’Arabie saoudite et l’Allemagne.
Les combats entravent l’aide humanitaire
L’aide humanitaire a été entravée par les violents combats. Vendredi et samedi derniers, l’armée semblait intensifier ses frappes aériennes sur Khartoum. Les zones résidentielles pauvres et densément peuplées en particulier ont été touchées, rapporte l’agence de presse Reuter. De nombreux habitants de ces quartiers n’ont pas assez d’argent pour fuir et ne peuvent donc pas se déplacer.
Dix-sept personnes, dont cinq enfants, ont été tuées dans l’une de ces attaques samedi. 25 maisons ont été détruites. C’est l’une des attaques les plus meurtrières depuis le début de la guerre.
L’armée a un avantage dans l’espace aérien de Khartoum et des villes environnantes d’Omdurman et de Bahri. Les RSF se sont principalement installés dans des zones résidentielles, rapporte Reuter.
La fin de la violence n’est pas encore en vue
Les parties belligérantes ont convenu samedi d’un nouveau cessez-le-feu de 72 heures. Ce dossier est entré en vigueur dimanche à 6 heures du matin.
L’armée et les RSF ont convenu de cessez-le-feu à plusieurs reprises, notamment pour autoriser l’aide humanitaire. Jusqu’à présent, il n’y a eu que de courtes pauses. Après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu, la violence diminue généralement un peu, puis s’embrase à nouveau et la trêve est violée.
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