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Mercedes, Stellantis et Total ouvrent des usines de batteries

by Nouvelles
Mercedes, Stellantis et Total ouvrent des usines de batteries

2023-05-30 07:31:33

UNLe ministre français de l’Économie Bruno Le Maire l’a un jour historicisée comme la “révolution copernicienne par deux Galilée, la France et l’Allemagne”, après avoir rétabli la politique industrielle européenne en 2019 avec son homologue allemand de l’époque, Peter Altmaier (CDU). Cela comprenait la prise de conscience que les technologies futures telles que la technologie de l’hydrogène “vert”, les batteries de voitures électriques ou les semi-conducteurs ne pourraient pas exister sans un financement public partiel.

Près de quatre ans plus tard, la nouvelle politique industrielle continue de prendre forme. La cérémonie d’ouverture de la première usine franco-allemande de cellules de batterie est prévue ce mardi, en présence de plusieurs ministres français, le ministre fédéral des Transports Volker Wissing (FDP) et le “ministre des Entreprises et du ‘Made in Italy'” italien, Adolfo Urso, à Billy-Berclau dans le nord de la France à prévoir. Le PDG de Mercedes, Ola Källenius, a également confirmé sa participation après son déplacement à la course de Formule 1 à Monaco, il en va de même pour les patrons du constructeur automobile Stellantis, Carlos Tavares, et du groupe énergétique Totalenergies, Patrick Pouyanné.

A travers leur joint-venture, l’Automotive Cells Company (ACC), fondée en 2020, Mercedes, Stellantis et Saft, filiale de Totalenergies, investissent environ 2 milliards d’euros dans la nouvelle usine. Il s’agit du premier des trois sites où l’ACC souhaite produire des cellules de batterie pour voitures électriques, bien que, selon un porte-parole, on ne sache toujours pas quel constructeur automobile s’approvisionnera en quelles quantités, et en plus des marques Mercedes et européennes Stellantis telles que Citroën, Opel et Fiat aussi la Livraison à des tiers est possible. Une deuxième usine est en cours de construction à Kaiserslautern, dont l’ouverture est prévue pour 2025, et une troisième à Termoli, en Italie.

Réduction de la dépendance

Selon l’ACC, via le programme IPCEI de l’UE, qui définit “les grands projets d’intérêt européen commun”, elle a reçu 850 millions d’euros de soutien de l’Etat français pour l’ensemble de ses activités en France. Outre la nouvelle usine, ceux-ci comprenaient la construction du siège de l’entreprise, d’un centre de développement et d’une usine pilote dans le sud-ouest du pays.

Alors que des cellules de batterie pour voitures électriques ont été récemment fabriquées en Allemagne par la société chinoise CATL, Billy-Berclau est le premier à le faire en France. L’ACC entend employer 2 000 personnes dans la petite commune du Pas-de-Calais, structurellement faible depuis le déclin des mines de charbon, du textile et de la sidérurgie. Lors de la dernière élection présidentielle, la majorité des électeurs ici ont voté pour la populiste de droite Marine Le Pen, dont la maison d’adoption de Hénin-Beaumont se trouve à 20 minutes de route au sud-est de la nouvelle usine.

Pour Paris, la réindustrialisation du Nord-Est est un moyen de politique régionale, mais la subvention de la production de cellules de batteries vise aussi à réduire la dépendance vis-à-vis de la Chine, selon le ministère français de l’Économie. C’est pourquoi d’autres maillons de la chaîne de valeur sont également valorisés, comme l’extraction du lithium en Alsace et dans le Massif central.

Tesla pourrait aussi s’y installer

Le président Emmanuel Macron a annoncé l’objectif de produire deux millions de voitures électriques par an sur le sol français d’ici 2030. La production de cellules de batterie à Billy-Berclau joue un rôle important : la capacité annuelle du premier bloc est de 13,4 gigawattheures, soit plus d’une fois et demie celle de l’usine CATL près d’Erfurt. D’ici 2030, les deux autres blocs devraient entrer en service et environ 40 gigawattheures seront atteints. C’est assez pour 800 000 véhicules.

Trois autres usines de cellules de batterie doivent être construites en France avec une aide de l’État : à Dunkerque par les start-up françaises Verkor et Prologium de Taïwan et à Douai par Envision AESC du Japon. La demande intérieure à moyen terme devrait être dépassée et une exportation sera possible, précise-t-on à Paris.

Comme les investissements sont tous concentrés dans le nord-est de la France, où se trouvent également les usines des constructeurs automobiles tels que Renault et Toyota, on parle d’une “Battery Valley” basée sur la Silicon Valley. Tesla pourrait aussi s’y installer : Elon Musk a récemment annoncé « d’importants investissements en France ».



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