Depuis le début de la découverte de possibles irrégularités chez bpost, la direction est restée discrète. Toutefois, la présidente du conseil d’administration et le CEO ad interim de l’entreprise ont pris la parole lors d’une conférence de presse organisée à distance ce jeudi soir.
Audrey Hanard, présidente du conseil d’administration, a présenté les trois contrats pour lesquels des questions de régularité se posent. Il s’agit de la concession de presse, de la fonction de trésorerie des comptes de l’État et d’un contrat lié aux plaques d’immatriculation européennes. Ensemble, ces trois contrats représentent un chiffre d’affaires de 104 millions d’euros.
Ces contrats sont tous des appels d’offres publics impliquant les mêmes protagonistes et les mêmes concurrents. Pourtant, il existe des indices suggérant que les montants perçus par bpost sont trop élevés, sans que cela soit considéré comme illégal. Pour éviter tout problème éthique, Audrey Hanard a souligné que bpost souhaitait rester un partenaire fiable pour l’État et pour les citoyens.
Bien que bpost ait prévenu que ces contrats lui feraient perdre de 25 à 50 millions d’euros en 2023, il est difficile de préciser ce chiffre et de savoir quand l’entreprise sera fixée. “Le cadre juridique de ces trois contrats est extrêmement complexe”, a déclaré Philippe Dartienne, CEO de bpost.
Les 25 à 50 millions d’euros ne concernent que l’année 2023, mais il est possible que les audits continuent sur une durée de 10 ans dans le scénario le plus pessimiste. De toute évidence, la situation reste complexe et nécessite un suivi attentif de la part de l’entreprise.
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