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Une méga-constellation menace l’avenir spatial de l’Afrique

Les méga-constellations de satellites : une menace pour l’avenir spatial de l’Afrique ?

Lors d’une récente conférence sur le NewSpace en Afrique, un expert a lancé un avertissement concernant l’impact potentiel des méga-constellations sur la croissance, l’innovation et la sécurité du secteur spatial africain. La présentation a souligné le risque de monopolisation des orbites et du spectre par un seul opérateur dominant, ce qui pourrait freiner la concurrence et entraver le développement numérique de l’Afrique.

Les conditions préalables au succès spatial de l’Afrique

Pour que l’Afrique puisse exploiter pleinement le potentiel de la technologie satellitaire, trois piliers essentiels doivent être mis en place :

Stabilité réglementaire : Des politiques prévisibles qui encouragent les investissements à long terme dans l’infrastructure satellitaire.
Accès équitable au spectre et aux emplacements orbitaux : Une répartition juste pour éviter le contrôle par un nombre limité d’opérateurs.
Protection contre les interférences : Des mesures de protection pour garantir la fiabilité des services essentiels, tels que les interventions en cas de catastrophe, l’aviation et les communications maritimes.

L’expansion rapide des méga-constellations met ces conditions sous pression.

La prise de contrôle par les méga-constellations : une menace pour l’accès équitable

Le déploiement accéléré des systèmes de satellites non géostationnaires (NGSO) suscite de vives inquiétudes. Un opérateur a proposé le lancement de 34 000 satellites, utilisant une part importante de la bande passante disponible. Avec plus de 20 GHz de spectre supplémentaire en discussion pour de nouvelles applications lors de la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2027 (CMR-27), le risque de congestion du spectre et de concurrence accrue est élevé.

Les réglementations actuelles, telles que les limites de Densité de Flux de Puissance Équivalente (DFPE), visent à prévenir les interférences nuisibles entre les systèmes satellitaires. Des modifications proposées à ces règles pourraient avantager de manière disproportionnée les constellations NGSO au détriment des satellites géostationnaires (GSO). Les conséquences potentielles incluent :

Réduction des performances des systèmes GSO, affectant les vitesses de transmission de données et la fiabilité.
Diminution des retours sur les améliorations technologiques pour les opérateurs GSO.
Incapacité à répondre aux exigences de service pour les applications critiques.

ce scénario pourrait laisser les nations africaines avec moins d’options, des coûts plus élevés et une dépendance accrue à l’égard d’un petit nombre de fournisseurs pour les services essentiels, y compris les interventions d’urgence et les communications de sécurité nationale.

L’impact concurrentiel des méga-constellations

Les règles proposées en matière d’attribution du spectre pourraient créer des conditions préférentielles pour les systèmes NGSO, réservant de fait de larges segments de spectre aux méga-constellations. Les opérateurs GSO, qui ont toujours fourni des services stables et à large couverture, pourraient être confrontés à des restrictions limitant leur capacité à rivaliser. Les résultats probables incluent :

Réduction de la concurrence sur le marché, entraînant moins de choix pour les gouvernements et les entreprises africaines.
Augmentation des barrières à l’entrée pour les nouveaux opérateurs de satellites, étouffant l’innovation.
Vulnérabilité accrue en cas de perturbations de service chez les principaux fournisseurs.

Recommandations politiques pour les acteurs africains

Pour atténuer ces risques, plusieurs mesures ont été proposées pour les régulateurs et les décideurs africains :

Reconnaître le spectre et les emplacements orbitaux comme des ressources limitées qui doivent être gérées pour empêcher le contrôle monopolistique.
Mettre en œuvre des réglementations qui favorisent une concurrence loyale,en veillant à ce que les systèmes NGSO et GSO puissent fonctionner sans avantage indu.
S’opposer aux politiques qui favorisent de manière disproportionnée les méga-constellations,préservant ainsi la capacité de l’afrique à développer une infrastructure satellitaire indépendante.

L’afrique ne doit pas se contenter d’être un spectateur passif dans la course mondiale à l’espace.

Comment les nations africaines répondront-elles à ces défis pour garantir leurs intérêts à long terme dans les communications par satellite ?

Les méga-constellations de satellites : Une menace pour l’avenir spatial de l’Afrique ?

Lors d’une récente conférence sur le NewSpace en Afrique, l’attention s’est portée sur l’impact potentiel des méga-constellations de satellites sur le secteur spatial africain. La présentation relevait plusieurs préoccupations, notamment la monopolisation des orbites et du spectre, ce qui pourrait entraver le développement numérique du continent.

Les Défis du Secteur Spatial Africain

Trois conditions sont essentielles pour le succès de l’afrique dans le domaine spatial :

Stabilité réglementaire : Des politiques prévisibles favorisant l’investissement à long terme.

Accès équitable : Une répartition juste du spectre et des orbites.

Protection contre les interférences : Assurer la fiabilité des services essentiels.

L’expansion rapide des méga-constellations pose des défis à ces conditions.

Menaces des Méga-constellations

Le déploiement accéléré des systèmes de satellites non géostationnaires (NGSO) suscite des inquiétudes. Notamment, le lancement proposé de milliers de satellites par un opérateur, pourrait monopoliser une part importante de la bande passante, créant une congestion du spectre. Les réglementations actuelles et futures pourraient favoriser les constellations NGSO, au détriment des satellites géostationnaires (GSO), avec des conséquences potentielles importantes.

Potentielles Conséquences Négatives

Réduction des performances des systèmes GSO.

Diminution des retours sur investissement pour les opérateurs GSO.

Incapacité à répondre aux exigences de service pour les applications critiques.

Ces scénarios pourraient entraîner une dépendance accrue des nations africaines envers un petit nombre de fournisseurs, avec des coûts plus élevés et moins d’options.

Impact Concurrentiel

Les règles d’attribution du spectre pourraient avantager les systèmes NGSO, limitant la capacité des opérateurs GSO à concurrencer.

Résultats Probables

Réduction de la concurrence sur le marché, diminuant les choix.

Augmentation des barrières à l’entrée pour les nouveaux opérateurs.

Vulnérabilité accrue en cas de perturbations du service.

Recommandations Politiques

Des mesures sont proposées aux régulateurs et aux décideurs africains :

Reconnaître le spectre et les orbites comme des ressources limitées.

Mettre en œuvre des réglementations favorisant une concurrence loyale.

S’opposer aux politiques favorisant de manière disproportionnée les méga-constellations.

L’Afrique doit jouer un rôle actif dans la gouvernance spatiale.

Tableau Récapitulatif : Défis et Risques des Méga-constellations

| Problème | Risque | Impact Potentiel |

| :————————————— | :—————————————————————————– | :————————————————————————————————————- |

| Coût élevé en développement | Monopolisation des orbites et du spectre | Réduction des performances des GSO et diminution des retours sur investissement, dépendance accrue. |

| Concurrence déloyale | Attribution de spectre favorisant les NGSO | moins de choix, augmentation des barrières à l’entrée, vulnérabilité accrue en cas de perturbations.|

| Manque de protection réglementaire | Interférences potentielles avec les services existants et futurs | Incapacité à répondre aux exigences de service pour les applications critiques. |

FAQ

Les méga-constellations sont-elles bonnes pour l’Afrique ?

Elles pourraient potentiellement offrir une connectivité accrue, mais présentent des risques importants en termes de concurrence et d’accès équitable au spectre.

Quels sont les principaux risques ?

Le risque de monopolisation du spectre et des orbites, la réduction de la concurrence, et la dépendance à un petit nombre de fournisseurs.

Que peuvent faire les gouvernements africains ?

Ils peuvent mettre en œuvre des réglementations favorisant la concurrence loyale et protéger l’accès équitable aux ressources spatiales.

L’Afrique a-t-elle un rôle à jouer ?

Oui, l’Afrique doit s’impliquer activement dans la gouvernance spatiale pour protéger ses intérêts et assurer un avenir spatial durable.

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