Nefecon : Une avancée majeure dans le traitement de la néphropathie IgA, quel que soit le stade de la maladie
Paris, France – Une nouvelle lueur d’espoir pour les patients atteints de néphropathie IgA (IGAN) : Nefecon, une formulation orale innovante de budésonide, a démontré une efficacité significative dans la préservation de la fonction rénale, indépendamment du stade de la maladie. Ces résultats, présentés cette semaine au 62e Congrès de l’Association Rénale Européenne (ERA) 2025, marquent une étape importante dans la lutte contre cette maladie rénale progressive. Cette actualité urgente pourrait changer la donne pour des milliers de patients à travers le monde.
Comment fonctionne Nefecon ?
Nefecon se distingue par sa capacité à délivrer le médicament directement dans l’iléon distal, une partie spécifique de l’intestin grêle. Cette libération ciblée optimise l’absorption du budésonide, un corticostéroïde, tout en minimisant les effets secondaires systémiques. L’étude de phase 3 Neflgard, sur laquelle repose cette analyse, a comparé Nefecon à un placebo chez des patients atteints d’IGAN primaire, en association avec des soins de soutien et une inhibition du système rénine-angiotensine.
Des résultats prometteurs, quel que soit le stade de la maladie
L’analyse approfondie des données de l’étude Neflgard révèle que Nefecon offre des bénéfices significatifs en termes de préservation de la fonction rénale, mesurée par le débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe), quel que soit le DFGe initial du patient. Les patients présentant un DFGe plus élevé au départ (supérieur à 72 ml/min/1,73 m2) ont même bénéficié d’un avantage plus prononcé. De plus, Nefecon a réduit significativement la protéinurie, un indicateur clé de la progression de la maladie, dès le 9e mois de traitement, avec une amélioration continue observée jusqu’au 24e mois.
Néphropathie IgA : Comprendre la maladie et ses enjeux
La néphropathie IgA est une maladie rénale inflammatoire chronique causée par le dépôt d’immunoglobulines A dans les glomérules rénaux. Elle est l’une des causes les plus fréquentes de glomérulonéphrite dans le monde et peut conduire à une insuffisance rénale terminale nécessitant une dialyse ou une transplantation rénale. Jusqu’à présent, les options de traitement étaient limitées et souvent axées sur le contrôle de la pression artérielle et la réduction de la protéinurie. Nefecon représente donc une avancée thérapeutique majeure.
L’avis de l’expert
“Cette subanalyse du Néfigard a démontré que l’efficacité d’un cours de traitement de NEFECON à 9 mois en réduction de la protéinurie et la préservation de la fonction rénale était indépendante de la base de l’EGFR de base”, a déclaré le Dr Jonathan Barratt, premier auteur de l’étude. “Nous devons donc être confiants de traiter les personnes atteintes de Nefecon dans toute la gamme d’EGFR en termes d’épargne EGFR que nous allons voir, mais aussi la réduction de la protéinurie.”
Vers une nouvelle ère dans le traitement de l’IGAN ?
Les résultats de l’étude Neflgard et de sa subanalyse ouvrent la voie à une nouvelle approche thérapeutique pour la néphropathie IgA. Nefecon, avec son mécanisme d’action ciblé et son efficacité démontrée, pourrait devenir un pilier du traitement de cette maladie, offrant une meilleure qualité de vie et un pronostic plus favorable pour les patients. Restez connectés à Nouvelles du Monde pour suivre l’évolution de cette actualité et les dernières avancées en matière de santé rénale.
