Le Premier ministre civil soudanais Abdallah Hamdock a annoncé sa démission dimanche soir à la télévision d’État. Cela s’est passé plus de deux mois après le coup d’État et la répression meurtrière contre les manifestants, rappelle l’AFP.
“J’ai fait de mon mieux pour arrêter le pays sombrer dans le désastre” a-t-il dit en s’adressant à la nation.
« Au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les organisations militaires et civiles de la transition… malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus… cela ne s’est pas produit», a déclaré Abdallah Hamdok.
Le Soudan passe un tournant dangereux, qui menace sa survie entière, a ajouté Abdallah Hamdok.
Hamdock n’a pas réussi à former un gouvernement en raison des protestations en cours contre le coup d’État militaire, réalisée en octobre de l’année dernière.
Hamdok, économiste et ancien fonctionnaire de l’ONU, est devenu Premier ministre dans le cadre d’un accord de partage du pouvoir militaro-civil après l’éviction d’Omar el-Béchir.
Après avoir été démis de ses fonctions et placé en résidence surveillée par l’armée lors du coup d’État du 25 octobre.
56 personnes ont été tuées lors du coup d’État et de la répression qui a suivi au Soudan.
La démission du Premier ministre a raison l’avenir politique du Soudan encore plus incertaine trois ans après le soulèvement qui a renversé le leader de longue date du pays, Omar el-Béchir.
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