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G20 : Comment relever les défis majeurs

Le G20, un forum international de coopération économique, suscite des interrogations quant à sa représentativité et son efficacité. Composé de 19 pays, de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, il prétend être un acteur majeur de la gouvernance économique mondiale.Cependant, plusieurs points soulèvent des doutes :

Le G20 ne représente qu’une fraction des 193 États membres des Nations Unies.
Son caractère autoproclamé et l’absence de mandat clair au nom de la communauté internationale posent problème.
* Les mécanismes de communication avec les acteurs extérieurs au G20 sont limités.

Dans un contexte mondial marqué par des tensions croissantes et un désintérêt pour la coopération globale, il devient impératif d’améliorer l’efficacité du G20. Les pays riches réduisent leur aide publique au développement et peinent à honorer leurs engagements en matière de lutte contre le changement climatique.De plus, ils privilégient les forums exclusifs comme le G20 pour discuter du financement du développement durable, au détriment des instances universelles comme l’ONU.Le G20, créé à la fin des années 1990, rassemble 67 % de la population mondiale, 85 % du PIB mondial et 75 % du commerce mondial. Ses membres permanents incluent les pays du G7, ainsi que l’Australie, la Chine, l’Inde, l’Indonésie, la Corée du Sud, la Russie, la Turquie, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, le Mexique, le Brésil et l’Argentine.

Un groupe restreint d’organisations internationales, telles que le Fonds Monétaire International, la Banque Mondiale et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques, participe également aux travaux du G20.

La présidence du G20 est assurée par un pays différent chaque année, avec le soutien de l’ancien et du futur président. Cette continuité favorise la confiance et la compréhension entre les membres permanents.

Malgré ses avantages, l’exclusivité du G20 limite sa capacité à relever des défis majeurs, comme la pandémie de COVID-19, qui nécessitent une action coordonnée de tous les États.

Une solution possible réside dans l’adoption du modèle de gouvernance du Conseil de Stabilité Financière (CSF).

Le CSF, créé en 2009 sous l’égide du G20, a pour mission de coordonner la réglementation financière internationale, de surveiller le système financier mondial et de formuler des recommandations pour prévenir les crises financières.

bien que le CSF soit également un club exclusif, il s’efforce de recueillir les points de vue des non-membres. Il a mis en place six groupes consultatifs régionaux,couvrant les Amériques,l’Asie,la Communauté des États Indépendants,l’Europe,le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord,et l’Afrique subsaharienne.L’objectif est d’élargir la portée du CSF et de mieux refléter le caractère mondial du système financier.

Ces groupes consultatifs régionaux favorisent la conformité aux initiatives du CSF et permettent aux membres de partager leurs points de vue sur les problèmes communs. Chaque groupe régional est co-présidé par un représentant d’un membre du CSF et un représentant d’une institution non membre.

L’request de ce modèle au G20 permettrait de maintenir la composition actuelle du groupe, tout en obligeant les membres à consulter leurs voisins régionaux. cela créerait une forme limitée de représentation pour tous les États du monde.

Cela renforcerait également les membres les plus petits et les plus faibles du G20, en leur permettant de s’exprimer avec plus de confiance sur les défis de leur région.

Cette approche établirait une forme limitée de responsabilité du G20 envers la communauté internationale.

En tant que président du G20 en 2025, l’Afrique du Sud est bien placée pour promouvoir cette solution. Elle devrait collaborer avec l’Union Africaine pour créer un groupe consultatif régional africain du G20. L’Afrique du Sud et l’Union Africaine pourraient inviter chaque organisation régionale africaine à désigner un représentant pour siéger au groupe consultatif initial.

L’afrique du sud pourrait également s’engager à transmettre les conclusions des réunions des groupes consultatifs régionaux du G20 au G20 lui-même.

L’Afrique du Sud peut ensuite utiliser cet exemple pour démontrer au G20 la valeur d’un groupe consultatif régional du G20 et plaider pour que d’autres régions adoptent la même approche.

G20 : Représentativité, Efficacité et la Voie Sud-Africaine

Le G20, forum de coopération économique, fait face à des défis majeurs concernant sa représentativité et son efficacité. Cet article explore les limites actuelles du G20 et propose une solution inspirée du Conseil de stabilité Financière (CSF), portée par l’Afrique du Sud.

Problèmes et Défis du G20

Le G20 rassemble 19 pays, l’Union Européenne et l’Union Africaine, prétendant jouer un rôle clé dans la gouvernance économique mondiale. cependant, plusieurs faiblesses limitent son impact :

représentation limitée : Il ne représente qu’une fraction des États membres de l’ONU.

Manque de mandat : Son rôle est autoproclamé, sans mandat clair de la communauté internationale.

Dialogue insuffisante : Les liens avec les acteurs extérieurs sont restreints.

Tensions et Désengagement : Contexte mondial marqué par un désintérêt pour la coopération globale.

Le Modèle du Conseil de Stabilité Financière (CSF)

Le CSF, créé sous l’égide du G20, propose un modèle de gouvernance potentiellement applicable.

Comment Fonctionne le CSF ?

Il coordonne la réglementation financière internationale.

Il surveille le système financier mondial.

Il formule des recommandations pour prévenir les crises.

Il s’efforce de recueillir les points de vue des non-membres grâce à des groupes consultatifs régionaux (Amériques, Asie, CEI, Europe, MENA, Afrique subsaharienne).

Chaque groupe régional est co-présidé par un membre du CSF et un non-membre institutionnel.

Avantages potentiels de l’application au G20

Maintenir la composition actuelle du G20.

Obliger les membres à consulter les voisins régionaux.

créer une forme limitée de représentation pour tous les États.

Renforcer les membres plus petits et faibles.

Établir une forme limitée de responsabilité.

Le Rôle de l’Afrique du Sud

En tant que président du G20 en 2025, l’Afrique du Sud est bien placée pour promouvoir cette solution :

Collaborer avec l’Union Africaine pour créer un groupe consultatif régional africain du G20.

Inviter les organisations régionales africaines à désigner des représentants.

Transmettre les conclusions des groupes consultatifs régionaux au G20.

Présenter ce modèle au G20 et plaider pour son adoption par d’autres régions.

FAQ

Qu’est-ce que le G20 ?

Un forum international de coopération économique.

Quels sont ses limites ?

Manque de représentativité, d’un mandat clair et de communication.

Qu’est-ce que le CSF ?

Un organisme qui coordonne la réglementation financière internationale.

Comment le CSF recueille-t-il les points de vue des non-membres ?

Via des groupes consultatifs régionaux.

Quel est le rôle de l’Afrique du Sud ?

Proposer et promouvoir ce modèle comme président du G20 en 2025.

Tableau Récapitulatif : Comparaison G20 et CSF

| Caractéristique | G20 | CSF |

| :———————— | :—————————————- | :——————————————————————– |

| Objectif Principal | Coopération économique | Régulation et surveillance financière |

| représentation | 19 pays, UE, UA | Membres restreints, avec consultations régionales pour les non-membres |

| Mécanismes de Consultation | Limitée | Groupes consultatifs régionaux |

| Président/Direction | Pays à rotation annuelle | – |

| Potentiel solution proposée | Adopter le modèle de gouvernance du CSF | – |

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